les connivences entre le lobby homosexuel et le lobby pro-pédophiles
Les discours pro-pédophiles sont notamment apparus aux Pays-Bas, à travers l'activité de personnes comme Edward Brongersma, docteur en droit et sénateur et Frits Bernard, psychologue. Ces derniers sont alors membres du Cultuur en Ontspanningscentrum (Centre de culture et de récréation, aujourd'hui COC Nederland), association de défense des droits des homosexuels.
Le 22 juin 1979, la NVSH et d'autres organisations néerlandaises envoient au parlement du pays et au ministre de la justice une lettre et une pétition demandant la légalisation des rapports sexuels consentis entre enfants et adultes. La pétition est signée notamment par l’Association hollandaise pour l'intégration des homosexuels (COC), ainsi que par des organisations politiques comme le Parti socialiste pacifiste et par diverses personnalités. Les pédopsychiatres de la Société psychiatrique néerlandaise s'opposent à la décriminalisation des rapports sexuels enfants-adultes en arguant que cela risquerait d'affaiblir l'autorité parentale.
L'année suivante, la COC déclare que la cause des pédophiles est liée à celle des homosexuels et que la libération des homosexuels ne sera jamais complète sans la « libération des enfants et des pédophiles ». En 1981, la « Fondation néerlandaise protestante pour un développement familial responsable » (PSVG) édite et distribue dans les écoles élémentaires néerlandaises des dizaines de milliers de copies d'un livret illustré intitulé Pedophilia, pour informer les enfants sur ce qu'est la pédophilie. Jusqu'au début des années 1980, les défenseurs de la pédophilie se disent satisfaits des progrès de leur discours aux Pays-Bas ; Edward Brongersma affirme en 1984 : « Aux Pays-Bas, la pédophilie est discutée objectivement pendant les cours d'instruction des académies de police. Là, tout comme dans les universités, on s'efforce d'en finir avec les préjugés. »
Selon les termes de l'historienne Anne-Claude Ambroise-Rendu, le discours selon lequel « les enfants ont aussi droit à la sexualité » trouve à l'époque une niche « à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel. Du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) créé en mars 1971, au magazine Le Gai Pied lancé en février 1979, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des « sexualités périphériques ». »
La première organisation pédophile francophone naît dans le cadre de l'« affaire de Versailles ». Paraît également dans Libération un appel à participation à une réunion pour constituer le FLIP (Front de libération des pédophiles). Si cette réunion a bien lieu, le FLIP ne lui survit pas, des divergences survenant entre les personnes présentes. Les plus radicaux fondent à la mi-77 le FRED (Front d'action de recherche pour une enfance différente), qui définit en décembre de la même année un programme, publie quelques textes en 1978, puis disparaît début 1979, par manque d'organisation et à cause de dissensions entre ses membres.
Le premier groupe militant pédophile francophone à durer est le GRED (Groupe de recherche pour une enfance différente), fondé en juillet 1979, membre du CUARH (Comité d'urgence antirépression homosexuelle) et de l'IGA (International Gay Association). Le GRED déclare dans sa revue Le Petit Gredin (10 numéros de 1981 à 1987) vouloir « élargir son public aux « professionnels » de l’enfance, aux parents eux-mêmes, aux juges et aux éducateurs. Et aux enfants ! » afin d'être un organe de débat plus que de militantisme, attitude que le mouvement adopte également lors des conférences et tables rondes auxquelles il est convié.
Le CRIES (Centre de recherche et d'information sur l'enfance et la sexualité) est fondé en Belgique, à la suite de la disparition du Groupe d'étude sur la pédophilie (GEP), par Philippe Carpentier afin de « rassembler des gens comme [lui] » également proche du du mouvement homosexuel. De début 1982 à fin 1986, le CRIES publie vingt-huit numéros de L'Espoir. Cette revue est avant tout un organe militant qui, à travers récits, illustrations et articles sur les autres mouvements, fait l'éloge des amours pédérastiques.
En 1980, le « rassemblement lesbien du comité pour la Gay Pride » (« Lesbian Caucus – Lesbian & Gay Pride March Committee ») est proche du NAMBLA sur son comité d'organisation. En 1983, le mouvement homosexuel britannique CHE (Campaign for Homosexual Equality) soutient le PIE (Paedophile Information Exchange).
L'International Lesbian and Gay Association a acceuilli quatre groupes pédophiles militants : les américains NAMBLA et Project Truth, le néerlandais MARTIJN et l'allemand Verein für Sexuelle Gleichberechtigung (VSG, « Association pour l'égalité sexuelle »).
source : Wikipédia