Parallèle entre la loi sur le Renseignement et la police politique (STASI) du Parti Socialiste Unifié d’Allemagne (le PC (Parti Communiste) de la RDA).
Dès sa création en février 1950, le Ministère de la Sécurité d’État de l’Allemagne de l’Est (STASI) exerce une surveillance étroite de la population, et ce jusqu’à la chute du mur de Berlin, en 1989. Elle constitue l’instrument essentiel du pouvoir dictatorial du Parti Socialiste Unifié d’Allemagne (le PC (Parti Communiste) de la RDA).
La répression de toute opposition s’abat dès la création de la RDA et touche toutes les personnes susceptibles de s’opposer à l’emprise du parti communiste sur le pays.
Les méthodes utilisées par la police politique n’ont rien de très originales, mais s’avèrent redoutables :
- Recours à la propagande
- Identification des "milieux à risque" (intellectuels et étudiants, services de sécurités…).
- Surveillance grâce à des moyens variés: ouverture du courrier, écoutes téléphoniques, appartements placés sous écoutes, filatures…
- emprisonnements politiques
La STASI diffuse aussi des rumeurs, des calomnies sur les sujets visés, organisent des infractions, afin de les isoler du reste du corps social et les inciter à cesser toute activité d’opposition.
Répression de la STASI contre des manifestants et contre l'Eglise
La STASI, la police secrète est-allemande ne parvenait plus à cacher sa nervosité.Le lundi 4 septembre 1989 avait lieu à Leipzig, deuxième ville du régime communiste est-allemand, la première « manifestation du lundi ». Des milliers de manifestants descendirent dans la rue aux cris de « Wir sind das Volk » (nous sommes le peuple), pour protester contre les privations de liberté et la situation économique désastreuse dans une Allemagne de l’Est en état de faillite.
« L’atmosphère est pourrie camarade ministre, avait prévenu dès le 31 août le chef local de la Stasi, Manfred Hummitzsch, dans une note secrète à son chef Erich Mielke. Nous en sommes arrivés à un tel point que le moindre évènement peut suffire à provoquer une étincelle pour faire bouger les choses ». En conséquence, Mielke avait mobilisé la Volksarmee (l’armée du peuple) pour empêcher les prières pacifiques de l’église Saint-Nicolas de Leipzig. Et le SED (Parti Socialiste Unifié), le parti unique, exerça des pressions sur l’église. Mais les centaines de policiers ne parvinrent pas à empêcher le rassemblement.
Quand la STASI surveillait le pape Benoit XVI
La majorité des élus du parti Die Linke (les héritiers du KPD le Parti Communiste Allemand), manquait à l'appel, jeudi 22 septempbre 2011, pour le discours du Souverain Pontife devant le Bundestag. Pour ces héritiers du Parti communiste de l'ex-RDA, où la liberté religieuse était étroitement encadrée, la visite de Benoît XVI a une résonance particulière. Considéré comme une menace potentielle pour le régime communiste, Joseph Ratzinger était l'un des dignitaires étrangers les plus étroitement surveillés par la Stasi, la police secrète est-allemande.
Le cardinal Ratzinger a éveillé la méfiance de la Stasi en 1974, lorsqu'il est allé à la découverte de la Thuringe, d'Erfurt à Iéna en passant par Weimar. Embarqué dans une Trabant pilotée par l'évêque d'Erfurt, Joachim Wanke, le futur pape a échappé pendant de longues heures à toute surveillance. À tel point que la Stasi n'a eu connaissance ni de son escapade en Trabant, ni d'un incident dans une auberge de Weimar, où le théologien renommé a attendu une table plus d'une demi-heure, rapporte Mgr Wanke.
Dès lors, la Stasi ne ménagera plus ses efforts pour s'informer des activités de Joseph Ratzinger, affectant plus d'une douzaine de collaborateurs à sa surveillance, selon une enquête de la chaîne de télévision MDR. «IM Lorac», pseudonyme d'un professeur de théologie de Leipzig, «IM Georg» et «IM Anton», travaillant à la conférence des évêques berlinoise, et un père bénédictin de Trier, qui rapportait ses faits et gestes au Vatican, comptaient parmi ses faux amis. La Stasi, qui jugeait Ratzinger «conservateur, réactionnaire et autoritaire», surveillait de près les échanges entre celui qui était alors archevêque de Munich et Freising et les représentants de l'Église catholique en RDA.
En 1984, la police secrète s'inquiète de «l'amitié étroite», qui s'est nouée entre Ratzinger et Jean-Paul II. Le pape polonais aurait demandé au cardinal allemand d'organiser «le développement des activités contre-révolutionnaires» en Pologne. La Stasi constate que Ratzinger, en charge de la doctrine de la foi, est l'un des responsables les plus influents du Vatican. Elle le considère comme l'un des «opposants les plus virulents au communisme».
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"J'interdirai tout mouvement opposé au gouvernement" dixit Manuel Valls
Loi sur le Renseignement : n'importe qui pourra être écouté et suivi sans le contrôle d'un juge, pour peu que l'exécutif soupçonne ses activités de tomber sous le coup d'un des sept «intérêts publics» définis par le législateur. Il est intéressant de constater à quel point les contours de ces sept motifs restent flous: intérêts «essentiels» de la France, prévention de la délinquance et de la criminalité et prévention des violences «portant atteinte à la paix publique», pour n'en citer que trois.
La lutte contre le terrorisme devient une excuse pour légaliser de facto l'espionnage industriel, installer des mouchards dans les centres de données des opérateurs télécoms (qui pourront mener, sur demande de l'exécutif, une analyse comportementale des internautes pour détecter les profils suspects), capter le son et l'image dans des lieux privés, le tout sans autorisation préalable du pouvoir judiciaire. Si on se doute bien que ces modes d'actions existent déjà, au moins étaient-ils jusqu'à présent officiellement limités à des opérations exceptionnelles. Sous le prétexte, légitime, de protéger les agents de renseignement (qui peuvent aujourd'hui être poursuivis pour avoir suivi des ordres), on enlève désormais toute protection au citoyen qui, demain, n'aura plus vraiment les moyens de contester légalement une mise sur écoute.
Renoncer à ses libertés fondamentales, c'est déjà céder au terrorisme. Et c'est ouvrir la voie à un autre type de manœuvres d'intimidation. Prenons un exemple: le projet de loi permet l'espionnage dès lors qu'il faut «prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique». Cette formulation large rendrait légale la surveillance de tous les mouvements qui «posent problème», Bonnets rouges, Manif pour tous... Toute opposition de grande ampleur à la politique de l'exécutif pourrait être considérée comme portant «atteinte à la paix publique» et donc faire l'objet d'une surveillance appuyée. Le gouvernement crie à la théorie complotiste et assure que les «mouvements pacifiques ne seront, bien sûr, pas visés», selon la logique bien connue du «si vous n'avez rien à cacher, vous n'avez rien à craindre». Mais le fait est que la loi, telle que conçue actuellement, ne dispose pas des garde-fous nécessaires pour éviter d'éventuelles dérives.
emprisonnements politiques :
- Alexandre Gabriac
- David Van Hemelryck
- Nicolas Bernard-Buss
Représsion contre les manifestations de Civitas, de la Manif Pour Tous, du Jour de Colère et des manifs anti-avortement :
Manifestants tabassés et gazer par la police, arrestations arbitraires...
Christianophobie : laïcisme forcené (comme en Chine communiste), attaque des Femens (ouvertement promues et non condamnées par le gouvernement) contre les Eglises et contre les catholiques...
NE BAISSONS PAS LA TêTE DEVANT LA DICTATURE STALINO-MAçONNIQUE DU GOUVERNEMENT HOLLANDE/VALLS