Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 20:37

Jacques Bompard à propos des contrat vendange

 

 

jacques-bompard

Le député-maire Jacques Bompard (Ligue du Sud, ancien MPF)


M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur le contrat vendange. Ce contrat avait un rôle de simplification administrative extrêmement important pour le monde viticole et pourtant alors que la simplification administrative est officiellement à l'ordre du jour du Gouvernement, le projet de loi de finances pour 2015 prévoit de supprimer l'exonération partielle des cotisations d'assurance sociale. La profession est à juste titre furieuse. Il demande à ce que soit maintenu le contrat vendange et souhaite savoir quelles sont les raisons poussant le Gouvernement à vouloir le supprimer.

 

 

 

 

source : Assemblée Nationale

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 20:37

Jacques Bompard à propos des dégâts causés par la mouche de l'olivier

 

 

jacques-bompard

Le député-maire Jacques Bompard (Ligue du Sud, ancien MPF)


M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur les attaques de la mouche de l'olivier sur les vergers du sud-est de la France. Alors que la mouche de l'olive s'est développée de façon extraordinaire cette année, les agriculteurs sont enfermés dans un véritable carcan administratif qui n'autorise que deux traitements par an, ce qui est très insuffisant. Cela conduit à ce qu'au lieu de produire 5 000 tonnes d'huile d'olive française, les agriculteurs français n'en produiront au mieux cette année que 1 500 tonnes. Or l'oléiculture est un secteur économique dynamique : selon le Conseil oléicole international, pour la campagne 2009 - 20110, la France a produit 5 700 tonnes d'huile d'olive dont 250 tonnes ont été classées dans la catégorie « biologique ». Bien que cette proportion soit faible, le nombre d'exploitations qui se convertissent à l'agriculture biologique est en très forte croissance et la production d'olives biologiques devraient se multiplier d'ici cinq ans. Il demande si cette réglementation est imposée par les autorités communautaires. Le cas échéant, il s'interroge sur ce que l'État compte faire pour éviter que les oléiculteurs ne soient victimes de cette entrave réglementaire, une parmi les 400 000 qui paralysent la France.

 

 

 

 

source : Assemblée Nationale

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 20:45

les agriculteurs mécontents manifestent à Arles (Bouches-du-Rhône)

 

agri-manif.jpg

 

La suppression des aides couplées de la Politique Agricole Commune (PAC) aux riziculteurs est dénoncée depuis de longs mois par la filière. Qui réclame une compensation. "Le prix du riz fait qu'on est en concurrence déloyale avec le reste du monde. Il y a aussi les produits phytosanitaires, qui sont homologués partout sauf en France... c'est un tout qui fait qu'on est trop lésés", résume Édouard, 35 ans, riziculteur près d'Albaron depuis 2002. "Les surfaces de riz ont diminué de moitié en deux ans. On est là pour défendre un territoire", calcule Bertrand Mazel. Du côté des producteurs de foin de Crau, seule AOC destinée à la consommation animale, le constat est tout aussi amer. "La Crau est oubliée de tout. Nous sommes les seuls à ne pas toucher de subventions alors que nous contribuons largement à la ressource en eau potable", indique Jean-Louis Martel, co-président du Comité du foin de Crau. Selon lui, la manifestation du jour va plus loin qu'un mouvement d'humeur : "Ce n'est pas une action politique. C'est pour la sauvegarde de notre patrimoine et qu'on puisse vivre de notre produit." Opinion différente, celle d'Alain Grossi, président du syndicat des exploitants agricoles du pays d'Arles et de Camargue : "J'ai connu dix ministres de l'Agriculture. Je n'en ai jamais vu d'aussi mauvais." Certains critiquent Stéphane Le Foll pour n'avoir même pas répondu à leurs lettres.

 

Le ton est tout aussi virulent chez les éleveurs de moutons, dont Rémy Benson est le représentant. Avec un ennemi dans le viseur, le loup, qui aurait tué près de 6 000 ovins cette année en France. Et notamment dans les Alpes, où "transite 95 % du cheptel ovin de Camargue et de Crau". Une situation qui suscite sa colère et une demande radicale : "Il ne faut plus parler de régulation mais d'éradication du loup en France." Chez ses collègues éleveurs de taureaux de Camargue et de combat, on demande à Bruxelles une égalité de traitement avec l'attribution de la prime à la vache allaitante, comme pour les autres élevages. Patrick Laugier, représentant des éleveurs de taureaux de combat, n'y va pas par quatre chemins : "Entre les anti-taurins qui veulent nous faire partir, la prime qu'on nous supprime, doucement, on va nous enlever nos traditions. Dans quelques années, on va se retrouver avec quatre Belges et deux fumeurs de joints qui vont nous dire comment vivre. On va leur montrer ce qu'on a dans le pantalon. Parce que la Camargue, c'est notre mère."

 

 

 

 

source : La Provence


Partager cet article
Repost0
1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 19:58

la suppression des quotas laitiers fait peur aux éleveurs de vaches laitières

 

vache27676

 

Beaucoup d'éleveurs redoutent la fin des quotas au 1er avril 2015. Bien que bon nombre d'entre eux s'y soient préparés, la libéralisation du marché va encore accentuer l'absence de visibilité sur les prix. Florian Salmon, éleveur (530.000 l de lait, 75 vaches Prim’holsteins, 80 ha et un atelier d’engraissement de porcs) en Ille-et-Vilaine, ne pense pas faire évoluer son exploitation.

 

" Malgré la fin des quotas, mes parents et moi n’allons pas faire évoluer notre exploitation à cause des contraintes environnementales. Nous atteignons les limites en matière d’azote et nous ne pouvons accroître ni le cheptel ni la production. La seule alternative : arrêter l’engraissement de porcs, mais la conjoncture laitière n’est pas assez bonne pour risquer cette spécialisation. La suppression des quotas au 1er avril 2015 fait un peu peur à tout le monde. Nous n’allons pas revenir sur la contractualisation, même si celle-ci a été mal préparée par les pouvoirs publics. Je redoute surtout que les éleveurs ne soient pas suffisamment organisés face aux industriels. Certes un travail important a été fait dans ce domaine, mais les OP doivent jouer un rôle crucial dans la régulation de la production.

 

En fait, la conjoncture laitière de ces derniers mois n’est pas vraiment favorable à la structuration de la filière. Avec des prix qui ont progressé au deuxième semestre 2013, les éleveurs n’ont peut-être pas pris entièrement conscience des profonds changements que l’abandon des quotas va engendrer. L’organisation des producteurs, comme celle de la filière, doivent être menées en cohérence avec les logiques territoriales.

 

En tant que responsable du dossier lait chez Jeunes agriculteurs, je m’inquiète aussi pour ceux qui voudront devenir éleveurs laitiers. L’accélération de la restructuration des exploitations pourrait rendre les installations plus difficiles et plus coûteuses. "

 

 

 

 

source : Web-agri

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:01

l'embargo russe plombe le prix du porc

 

porc.jpg

 

Ce jeudi 25 septembre 2014, le prix du porc à Plérin (Marché du Porc Breton) est en baisse de 3,4 cents et s'établit à 1,253 €.

 

En l'absence de débouchés extérieurs qui plombent le prix du porc dans le nord de l'UE (l'Allemagne a baissé de 4 cents ce mercredi), la pression est forte sur tous les marchés européens.

 

La viande étrangère pèse sur l'activité des abattoirs français dont l'activité baisse légèrement (base 358.000 et hausse de poids carcasse).

 

Dans ce contexte, les 52.000 porcs présentés au catalogue ont été négociés sur une base baissière avec des écarts de prix assez conséquents entre les lots selon les situations géographiques et selon le positionnement dans le déroulement de la séance.

 

La cotation espagnole est attendue avec intérêt. A priori, le cours suivra le mouvement de baisse. Les nouvelles valeurs de la viande européenne avec une parité intéressante euro / dollar, un cours du porc élevé aux Usa/Canada, devraient permettre de capter des marchés supplémentaires au grand export. Malheureusement, cela sera loin de compenser les conséquences de l'embargo russe.

 

 

 

source : Web-agri

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 18:53

Embargo russe: l'UE suspend son soutien aux fromages

 

fromages18776.jpg

 

La Commission Européenne a suspendu mardi pour cause de "demandes jugées exagérées" les mesures de soutien aux producteurs de fromage qu'elle avait adoptées face à l'embargo russe, dans le deuxième accroc de ce type au dispositif qu'elle tente de mettre en place.
Les mesures devaient permettre le financement du stockage temporaire, pour une durée comprise entre 90 et 210 jours, des fromages européens exclus du marché russe.
L'UE a exporté au total quelque 250.000 tonnes de fromages vers la Russie en 2013.

L'Italie, avec 74.254 tonnes, suivie par l'Irlande (4.455 tonnes) et les Pays-Bas (3.661 tonnes), la Suède (2.324 tonnes) et la France (269 tonnes) ont notifiés des demandes d'indemnisation représentant 87% du total dès la première semaine, a précisé une source européenne.
source : Les Echos
Partager cet article
Repost0
20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 18:33

Morlaix : les producteurs de fruits et légumes excédés par les règlementations, la concurrence déloyale, l'embargo russe et le mépris du gouvernement

 

fruits-et-légumes

 

 

 

 

source : France Info


Partager cet article
Repost0
9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 20:52

l'embargo russe pénalise les produits laitiers

 

produits-laitiers.jpg

 

L'embargo russe fait retomber les prix mondiaux du lait et la Russie a complètement fermé ses frontières au fromage européen, 20 000 tonnes de fromage par mois. L'industrie laitière européenne se retrouve donc avec des excédents de lait sur les bras, puisqu’elle continue d'acheter la production des éleveurs.

 

En un mois, l'embargo russe a fait perdre un quart de sa valeur à la poudre de lait et la Russie a complètement fermé ses frontières au fromage européen, 20 000 tonnes de fromage par mois. L'industrie laitière européenne se retrouve donc avec des excédents de lait sur les bras, puisqu’elle continue d'acheter la production des éleveurs. Pour ne pas perdre ce lait, elle le transforme en beurre et en poudre de lait, qu'elle veut vendre au plus vite avant que les prix ne chutent davantage. L'industrie laitière n'envisage pas encore de stocker la poudre pendant trois mois minimum, comme le lui propose la Commission européenne, en échange d'une aide financière : cela déprécierait trop la marchandise, les clients demandent en priorité de la poudre qui a moins d'un mois et demi. Il y a donc beaucoup de poudre de lait européenne à vendre en Afrique, au Moyen-Orient, et jusqu'en Asie.

 

En Europe, les éleveurs laitiers commencent donc à faire les frais de cet embargo.: le prix du lait à la ferme a déjà baissé en Allemagne - à 376 euros les mille litres contre 400 en janvier -, en Belgique et au Royaume-Uni. En France, où le lissage est plus important, c'est en janvier prochain que les producteurs devraient souffrir, ils sont encore payés entre 380 et 390 euros les mille litres. On est au bord d'une nouvelle crise laitière, s'alarme l'Association Française de la Transformation Laitière (ATLA), qui juge insuffisante l'aide européenne au stockage de poudre. C'est une augmentation du prix d'intervention, le prix plancher auquel la Commission Européenne peut acheter de la poudre et du beurre qui pourrait, d'après elle, empêcher l'effondrement de se poursuivre. A quelques mois de la suppression des quotas de production (avril 2015), c’est un virage qui angoisse de nombreux éleveurs européens.

 

 

 

 

source : RFI

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 18:46

les producteurs de raisin corse dénoncent la concurrence déloyale avec le raisin italien

 

vitis_vinifera_chasselas_dore_1_1.jpg

 

Les producteurs corses de raisin de table, confrontés à une intense concurrence des raisins italiens qui inondent, en pleine saison, le marché local de leurs promotions, n’arrivent plus à vendre leurs produits. Dénonçant notamment des conditions déloyales pour un raisin italien bien moins cher et bien plus traité, ils lancent un cri d’alerte. Pour les soutenir, l’ODARC (Office de Développement Agricole et Rural de la Corse) vient de mettre en place, en urgence, une campagne de communication « Très frais, très près » sur le mois de septembre, appelant les consommateurs à privilégier les produits insulaires de meilleure qualité et plus sains. Explications, pour Corse Net Infos, de Jean-Louis Luciani, président de l’ODARC.

 


Les producteurs de raisin de table de la plaine de la Casinca, en Haute-Corse, sont très inquiets. Alors que la saison bat son plein grâce à une récolte précoce, leur raisin reste sur son pied de vigne et ne se vend pas, victime d’une invasion subite de raisin italien à prix super cassé. La raison : l’embargo russe. Ripostant aux sanctions économiques prises contre elle par les Occidentaux pour son implication dans la guerre en Ukraine, la Russie a décrété, le 7 août dernier, un embargo total, pour une durée d’un an, sur les produits agricoles occidentaux, notamment les fruits et légumes en provenance des pays de l’Union européenne.
 
Une décision lourde de conséquences car Moscou est le premier acheteur de fruits et légumes européens et le deuxième importateur de produits agroalimentaires européens. Il est, aussi, le principal marché d’exportation du raisin italien. Conséquence : l’Italie, ne sachant que faire de ses stocks de raisin qu’elle ne peut écouler, en inonde les marchés européens, notamment le marché corse, à des prix producteurs défiant toute concurrence ! Le problème touche d’autres produits, comme la prune ou la tomate. La Hollande déverse, aujourd’hui, en France, ses surplus d’invendus de tomates à prix tout aussi super cassés. Ce dumping commercial s’accompagne d’un risque de saturation du marché intérieur due à la surabondance de produits périssables originellement destinés au marché russe.
 
En Corse, le prix du raisin italien équivaut à la moitié du coût local de production : 0,80 € le kilogramme contre 2,20 € pour le raisin insulaire. Comme on pouvait s’y attendre, les centrales d’achats des circuits de distribution, notamment des grandes et moyennes surfaces (GMS), hypermarchés et supermarchés, se ruent sur ces promotions inattendues au détriment de la production locale. Même si les GMS implantées en Corse jouent, pour la plupart, le jeu des produits insulaires, les volumes proposés en magasin n’ont aucune commune mesure avec ceux des raisins italiens. Certaines en profitent pour exiger des réductions drastiques sur le prix d’achat. Résultat : les 7 producteurs de la plaine de Vescovato, membres de l’interprofession, ne peuvent plus écouler leurs 1200 tonnes de fruits.
 
 Réunis chez l’un d’eux, vendredi matin, ils ont laissé éclater leur colère et leur inquiétude.
« Notre production est en péril. On ne la vend pas ! L’an dernier, je vendais entre 300 et 400 caisses de raisin par jour, aujourd’hui je vends 20 caisses par jour ! Pour l’instant, nous avons de la chance car il ne pleut pas. Si d’ici à 15 jours, les grossistes et les grandes surfaces n’achètent pas, nous aurons des pertes. C’est la même chose pour les prunes. Nous avons 100 tonnes de prunes en frigo et nous ne trouvons pas à les vendre. Avec l’embargo russe, les produits italiens ont envahi le marché corse. Nous ne pouvons même pas envoyer nos produits sur le continent : à 0,60 € le kilo de prunes et 0,80 € le kilo de raisin, nous sommes perdants ! Ça ne peut plus durer ! Nous sommes très inquiets pour l’avenir. Mon fils est agriculteur, il a des terres et tout pour cultiver, mais il a peur. A qui va-t-il vendre sa production ? On ne peut pas travailler pendant un an pour, au final, jeter sa production ! Il n’y a pas d’avenir ! », se désole Mr Luciani-Giamarchi, producteur de raisin et de prunes.
 
L’interprofession a, donc, fait appel à l’ODARC qui a décidé de réorienter, en urgence, sa compagne de communication « Très frais, très frais » et de la concentrer sur le seul raisin de table pendant tout le mois de septembre. Elle entend, aussi, alerter l’opinion publique et dénoncer une concurrence déloyale et des problèmes de normes phytosanitaires liés aux produits. « Les traitements phytosanitaires après récolte, qui permettent de conserver plus longtemps les fruits et les légumes, notamment le raisin de table, ne sont plus autorisés en France, mais le sont encore en Italie et en Espagne. Le raisin italien est baigné dans des énormes bacs de produits pesticides… destinés à le conserver plus longtemps. Ce raisin, qui est stocké des semaines en frigo, aura, grâce à ce traitement, le même aspect qu’un raisin qui vient d’être ramassé, mais d’autres effets, des effets nocifs, sur la santé des consommateurs », précise Stéphanie Scavino, animatrice de l’APFEC (Association des producteurs de fruits d’été corses).
 
Les producteurs locaux, qui pratiquent l’agriculture raisonnée, payent très cher l’inégalité de coûts et de contraintes qui rend les produits espagnols et italiens imbattables en termes de prix de revient. « Les Italiens emploient des produits après-récolte et des conservateurs que nous n’utilisons plus, en France, depuis 20 ans ! Certains sont cancérigènes, d’autres très nocifs pour la santé avec des risques de perte de la vue. C’est incroyable qu’ils puissent les utiliser alors que nous nous n’en avons pas le droit ! Ils utilisent, aussi, des produits pour jaunir le raisin. Ils le ramassent vert et le jaunissent en chambre froide, comme la banane. Ces produits sont, également, interdits par la loi française. Où est l’Europe ? Il n’y a pas d’égalité entre les pays, ni dans l’usage des produits phyto, ni en charges sociales, ni en coûts de la main d’œuvre ! Les Italiens payent les ouvriers albanais, 3 € par jour, alors qu’ici, un ouvrier agricole nous coûte 100 € par jour. Ils payent une caisse 50 cents quand nous la payons 1 € ! » s’indigne Mr Luciani-Giamarchi.
 
Cette crise conjoncturelle ne fait qu’aggraver une tendance de fond du raisin de table dont la consommation ne cesse de diminuer.

 

 

 

source : Corse Net Infos

 

 


 

Les producteurs peinent à rivaliser avec la concurrence italienne qui propose des prix variant du simple au double. L’Odarc lance une opération de sensibilisation auprès des consommateurs et des distributeurs

 

Sur les étals de fruits et légumes des supermarchés, c'est le grand écart des prix entre deux grappes de raisin de table. Quatre-vingts centimes le kilo pour l'Italien contre 2,20 euros pour le Corse.

 

«Impossible. On ne peut pas s'aligner sur leurs prix. Leurs volumes sont dix fois plus importants que les nôtres. Et ils font des promotions beaucoup trop tôt dans la saison. »

 

Désemparé, Paul-Antoine Cipriani lance un appel à l'aide. «Il faut maintenant sensibiliser les responsables des grandes surfaces et l'ensemble des consommateurs à notre cause. Les gens aiment acheter local.»

 

Un moment décisif pour l'avenir des producteurs de raisin insulaires. Voilà pourquoi l'Odarc a décidé, dans l'urgence, d'organiser une campagne pour promouvoir le raisin nustrale. « Il est fait ici, il génère de l'emploi, il est propre en carbone car il n'est pas transporté dans des camions frigorifiques puis dans des bateaux. Il est coupé dans la journée pour être dans les rayons des supermarchés le soir. C'est du frais à 100 % », commente Jean-Louis Luciani, le président de l'office de développement agricole et rural de la Corse.

 

« Très frais, très près. » Tel est d'ailleurs le slogan de cette nouvelle campagne.

 

À qui la faute? Comment les Italiens arrivent-ils à proposer des prix défiant toute concurrence? Il y a plusieurs réponses plausibles, selon Jean-Louis Luciani. « Cela paraît incroyable, mais je crois que les producteurs subissent les conséquences de l'embargo russe décrété récemment (le 6 août dernier, en représailles aux sanctions économiques prises par l'UE contre Moscou sur fond de crise ukrainienne, N.D.L.R.). La Russie représente habituellement un marché très important pour les Italiens. Aujourd'hui, celui-ci est fermé et les producteurs de raisin transalpin doivent se tourner vers d'autres acheteurs, la Corse notamment. En plus de ce constat, l'Italie fabrique du raisin de table à très grande échelle et cette année, grâce aux nombreux jours d'été pluvieux, les productions sont sorties particulièrement tôt. »

 

Un tableau noir pour dénoncer une concurrence déloyale. Mais pourtant légale. «C'est justement ce qui est frustrant, tempête Jean-Louis Luciani. Personne n'a les armes pour se battre.»

 

En effet, il n'existe aujourd'hui aucun moyen pour réguler ou interdire les importations de raisin depuis la péninsule. Les grandes surfaces gardent toute la liberté de choisir leurs producteurs. « Ce qui nous reste à faire, poursuit le président de l'Odarc, c'est de discuter avec les responsables des commerces insulaires, travailler de concert avec eux, les sensibiliser. »

 

En théorie, le chemin ne semble pas si escarpé. Mais en pratique, ce n'est pas la même histoire. Paul-Antoine Cipriani préfère le souligner :« Quand vous allez voir les directeurs de supermarchés, ils vous disent toujours la même chose : qu'ils dépendent de leur centrale nationale et qu'ils ne prennent aucune décision sur le choix des produits. »

 

Finalement, ce sont tous les acteurs de l'économie insulaire qui devront jouer le jeu, du consommateur au distributeur. Dans le cas contraire, plusieurs tonnes de raisin corse pourraient bien finir non pas sur les tables mais... à la corbeille.

 

 

 

 

source : Corse-Matin

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:18

Prunes : le Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux (MODEF) dénonce la concurrence déloyale

 

prunes_.jpg

 

Le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux) National et le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux) Midi-Pyrénées, appellent l'attention de Monsieur le Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, sur le marasme persistant du marché des fruits et légumes et notamment le marché de la prune.

 

Après les aléas climatiques, les stocks importants de prunes importées et l'embargo russe maintenant, les producteurs subissent de plein fouet une crise de mévente et de prix exceptionnellement bas qui ne couvrent pas les coûts de production.

Les producteurs sont victimes d'une concurrence déloyale avec des fruits importés à prix cassés qui envahissent les marchés.

 

Importations abusives sans contrôle sanitaire et marges anormales des GMS sont deux raisons majeures de la crise actuelle.

 

Beaucoup de petits exploitants ne peuvent plus faire face aux charges et vont être obligés de déposer le bilan ou cesser leur activité.

 

Aujourd'hui ils poussent un cri d'alarme et demande à l'Etat de prendre ses responsabilités, de trouver un dispositif adapté pour soutenir la filière et quelles mesures concrètes il envisage pour sauver cette production ?

 

Le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux) Midi Pyrénées demande un plan d'aides pour soutenir la filière (compensation pour non récoltes, charges de main d'œuvre et report des cotisations sociales...).

 

Il demande aussi :

 

  • La mise en place d'un calendrier d'importations,
  • L'encadrement des marges de la grande distribution grâce au coefficient multiplicateur
  • La mise en place d'un plan de relance de la production française de fruits et légumes.

 

Le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux) appelle le gouvernement à protéger la production française de fruits et légumes.

 

 

 

 

source : Revenu Agricole

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Valentin Beziau
  • : Le blog de Valentin Beziau, militant MPF - Mouvement Pour la France avec Philippe de Villiers
  • Contact

A propos de

Contre-Révolution, Catholicisme Traditionnel (lefébvrisme (FSSPX, mgr Williamson...), thèse de cassiciacum, sédévacantisme)

Monarchie Absolue et de Droit Divin, antirépublicanisme, antidémocratisme, Nationalisme Intégrale  

Villiérisme, légitimisme, maurrassisme, franquisme

anti-Lumières, anti-laïcisme, antimaçonnisme, antimodernisme, antiprotestantisme, antijudaïsme, anti-islamisation

Pro-Vie, anti-homosexualisme

anticommunisme, anti-libéralisme

euroscepticisme, antimondialisme, protectionnisme, anti-immigrationisme

pour la peine de mort

 

Recherche

Citations

"Ne croyez pas que je sois venus apporter la paix sur Terre. Je ne suis pas venus apporter la paix; mais l'épée." (Matthieu 10:34)

"et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie." (Luc 14:23)

"Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom" (Luc 21:16)

"On mettra la main sur vous, et l'on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues; on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom" (Luc 21:16)

"Dieu vomit les tièdes"

"Que toute personne soit soumise aux autorités supérieur; car il n'y a point d'autorité qui ne viennent de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C'est pourquoi qui s'oppose à l'autorité, résiste à l'ordre que Dieu  a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes" (Romains 13:1)

"Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile, je remplirai le nombre de tes jours" (Exode 23:26)

"Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras point à son égard comme une créancier, tu n'exigeras de lui point d'intérêt" (Exode 22:25)


« Voter socialiste, c'est voter contre Dieu. Le programme socialiste fait frémir les enfants » (Monseigneur Lefebvre)

A propos de Pinochet « Dès qu'un homme se lève pour sauver son pays du communisme et qu'il rétablit l'ordre chrétien, on fait tout pour le discréditer. Il n'y a pas un pays où l'on puisse circuler aussi librement qu'au Chili. » (Monseigneur Lefebvre)

"Le mythe tant caressé de l'égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu'un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité." (pape Léon XIII)

"Face à la colonisation islamique de la France, je crois que la laïcité est un bouclier en carton pâte, et j'irai même plus loin, je pense que la laïcité est le cheval de Troie de l'islamisation. C'est donc par l'affirmation de l'identité française, de la culture française, et du lien entre la France et son héritage chrétien, que nous pourrons répondre au défi de cette islamisation galopante." (Carl Lang)

"Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur" (Mussolini)

"Je ne compte pas demander pardon à qui que ce soit. Au contraire, ce sont aux autres de me demander pardon, les marxistes, les communistes" (Pinochet)

" On ne peut dialoguer ni avec les francs-maçons, ni avec les communistes, car on ne dialogue pas avec le diable ! " (Monseigneur Lefebvre)

" Votre innovation du PaCS, c’est tout simplement le retour à la barbarie. Vous vous inscrivez dans la suite de ceux qui, pour saper la société, ont commencé par saper la famille. La loi la mieux établie de notre vieille civilisation, vous vous apprêtez à la violenter ! Vous touchez là aux fondements de la société ! Mais un jour les victimes se lèveront et se tourneront vers vous en vous disant, une expression terrible : vous êtes le socialisme démolisseur ! " (Philippe de Villiers)

"Il n'y a pas de contraception d'urgence, cela n'existe pas." (...) vous substituez à un principe de précaution un principe de destruction en lançant une véritable guerre chimique contre l'enfant à naître" (Philippe de Villiers)

"On ne peut pas ignorer que le seul fait tangible repérable, permettant de déterminer le commencement de la vie humaine correspond à sa conception. Notre législation ne reconnaît pas l'avortement comme un droit des femmes." (Philippe de Villiers)

" La protection de la vie des sans-voix plutôt que l’eugénisme et l’avortement, la protection de la vie des malades plutôt que la seringue empoisonnée de l’euthanasie " (Philippe de Villiers)


"Tout le régime d'enseignement désigné sous le nom de laïcité représente un système complet d'embrigadement et de domestication des intelligences et des consciences populaires." (Charles Maurras)

« Prions aussi pour les Juifs perfides afin que Dieu Notre Seigneur enlève le voile qui couvre leurs cœurs et qu’eux aussi reconnaissent Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Oremus et pro perfidis Judaeis, prière du Vendredi Saint)

« Les Maçons en sommeil pourraient se réveiller. En les éliminant, nous sommes sûrs qu’ils dormiront pour toujours » (Benito Mussolini)

Videos

Philippe de Villiers - campagne présidentielle 1995

Philippe de Villiers contre le "mariage" homosexuel

Philippe de Villiers à propos de Saint Louis, des Juifs et du Talmud

Philippe de Villiers contre le Pacs

Crèche de Noël / Vendée / Franc-Maçonnerie : Philippe Ploncard d'Assac félicite Philippe de Villiers

Faire un don Paypal au "blog de Valentin Beziau"