Avortement : l'opposant au génocide abortif Xavier Dor (SOS Tout Petit) va faire appel de sa condamnation par la magistrature maçonnique
Dans la salle d’audience de la 31e chambre correctionnelle de Paris, les juges se font attendre. En ce lundi après-midi, le Dr Dor attend sereinement son jugement: quoi qu’il arrive, c’est accepté d’avance.
A ses côtés, quelques amis de SOS Tout-petits. On bavarde. Xavier Dor se lève, fait trois pas dans la salle, s’approche d’une grande femme blonde qu’il salue: « Merci d’être venue! » Elle sursaute, lui demande de partir: c’est Maya Surduts, militante de l’IVG, secrétaire générale de la CADAC (coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception), partie civile, et l’une des personnalités associées au Haut Conseil pour l’Egalité femmes-hommes et signataire de son récent rapport dénonçant les sites d’information sur l’avortement qui n’indiquent pas la marche à suivre pour avorter.
Non, ce Xavier Dor qui ne l’a pas reconnue, tant il y voit mal, elle ne veut même pas lui parler. « Ah, vous n’êtes pas de chez nous », constate-t-il étonné, sans savoir qui le renvoie aussi froidement. Ça, non alors ! Elle est du côté du manche, du pouvoir, de la loi d’exception qui protège l’avortement. Cette loi, les idéologues de la mort des tout-petits voudraient la voir empêcher toute femme de se retrouver, un jour, au contact de quelqu’un qui la dissuaderait de commettre un geste sans appel. Maya Surduts a toute raison de croire qu’en ce procès pour « entrave à l’IVG », le Dr Dor sera condamné : le parquet n’avait-il pas réclamé 8000 euros d’amende?
En définitive, les trois juges — trois femmes — sont allées au-delà. Leur jugement fait dix pages, l’assesseur n’en lit que le dispositif: 10 000 euros d’amende pour avoir montré des chaussons à une femme dans la cage d’escalier menant au siège du Planning familial, rue Vivienne à Paris, et pour s’y être « introduit » par deux fois : quand on s’appelle Xavier Dor, il y a des lieux ouverts au public qui vous sont interdits.
Insupportables chaussons
Pour les trois associations parties civiles : la Coordination nationale du Mouvement français pour le planning familial et la Fédération du Mouvement français pour le planning familial, ainsi que la CADAC, ce sera 1 euro symbolique de dommages et intérêts, ainsi que 400 euros chacune au titre des frais de justice. La femme avec qui Xavier Dor avait parlé, le 26juin 2012, dans l’escalier de l’immeuble où le Planning familial a son bureau et une consultation sans rendez-vous, s’est vu allouer 2 000 euros de dommages pour le « préjudice moral ». Car le Dr Dor lui avait remis « une médaille de la Vierge » il avait prié, c’est « perturbant », dit le jugement, « d’autant plus qu’elle est catholique ». Et puis il y avait les chaussons, ces insupportables chaussons qu’une femme cherchant à avorter ne devrait jamais voir. Les avocats du planning avaient souligné la « violence inouïe »de la rencontre du Or Dor (qui n’y voit goutte, voûté et frêle) avec cette femme qui s’en allaitchercher des conseils sur l’iVG. On dit IVG d’ailleurs, pour ne pas faire penser au petit d’homme qui perd la vie dans l’histoire.
Cette très lourde condamnation est un signal. Une mise en application de la loi Neiertz modifiée par Martine Aubry en 2001 afin de pénaliser les « pressions morales et psychologiques » visant à dissuader une femme d’avorter : aurait-on peur qu’elle soit si peu en train d’exercer « son choix, son droit »qu’elle ne doive entendre aucun argument contraire? Quelle infantilisation ! Le fameux « délit d’entrave » était puni d’un maximum de 30 000 francs d’amende, c’est le seul qui soit passé à un montant égal en euros en 2001 : 30000 euros soit 200 000 francs, rappellera Me Minvielle, l’avocat de Xavier Dor.
En revanche, le Dr Dor a été relaxé du délit d’entrave qui lui était reproché par 1’APHP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) pour avoir en 2011 manifesté auprès de l’hôpital Saint-Vincent de Paul avec des images de fœtus démembrés. Reste au moins la liberté de manifester.
A la sortie de la salle d’audience, la satisfaction des pro-morts était mitigée. Maya Surduts expliquait à la presse qu’elle ne souhaitait pas voir un vieil homme comme le Dr Dor en prison, mais jugeait l’amende infligée à un « homme riche » alors que le Planning, comme chacun sait, tire le diable par la queue, incapable de le faire arrêter. La relaxe pour la manifestation de 2011 ? Cela ne la gênait pas, elle est pour la liberté d’expression et le droit de manifester devant les hôpitaux. Mais elle a tout de même appelé le procureur de la République, a-t-elle signalé avec indignation, pour l’avertir de ce que Xavier Dor avait « tout un programme » pour recommencer ses manifestations auprès des avortoirs.
Sa hargne s’explique peut-être un peu mieux lorsqu’on sait, elle ne s’en cache pas, qu’elle a elle-même avorté quatre fois...
J’ai échangé trois mots avec l’avocat du Planning, Me Claude Katz. Pour lui, le procès et l’amende n’auraient qu’une vertu, le « rappel à la loi », puisque Xavier Dor « continuera ». « Et quand la loi interdit l’avortement, c’est pareil ? II faut la respecter? » Me Katz se réfugie derrière la majorité d’élus qui ont voté la mort des tout-petits. Mais moi, je pense aux « 343 salopes » et à toutes celles qui ont tiré gloire d’avoir enfreint la loi pour imposer l’avortement...
Plus loin, le Dr Dor répond lui aussi à l’AFP, à France-Info, en des propos qui ne seront pas repris. Pensez : il n osé faire le parallèle entre l’avortement chimique, aujourd’hui la moitié des IVG, soit environ 300 des quelque 600 avortements par jour que connaît la France, et les gaz assassins utilisés en Syrie ; plus de 100 000 tués par an par RU-486. II y aurait de quoi réveiller François Hollande, Obama et l’ONU — mais non, ils sont dans le camp des assassins...
Le Dr Dor entend faire appel.
source : Present
Communiqué de Xavier Dor
Je suis poursuivi :
- pour avoir le 2 Avril 2011, « devant l’hôpital Saint Vincent de Paul, à Paris 14eme, distribué des tracts et exhibé des images choquantes »,
- et le 25 et 26 Juin 2012, « m’être introduit dans les locaux du Planning familial, 10 rue Vivienne, à Paris 2eme et avoir distribué des tracts et des chaussons de bébé ».
La poursuite se fonde sur les deux lois promulguées, successivement le 27 Janvier 1993, et, le 4 Juillet 2001, réprimant le délit d’entrave à IVG par perturbation de l’accès aux établissements de santé et par l’exercice de pressions morales et psychologiques.
Ces deux lois s’opposent fondamentalement à la loi qui réprime le délit de non-assistance à personne à danger.
L’avortement provoqué -désigné par une circonlocution- n’est plus un crime à condamner mais une liberté à protéger.
Contrairement à une tradition ancienne, l’enfant n’est plus reconnu comme un être humain dés sa conception. Désormais, la femme n’est plus au service de la vie mais elle est maître de la vie.
Le Serpent s’est adressé à Eve car la femme c’est l’enfant, la tendresse, le foyer, la société. « Qui tient la femme, tient la société » disait Lénine.
On ne peut la blesser plus profondément et, avec elle, la société toute entière, qu’en lui faisant tuer ce qu’il y a de plus précieux en elle.
Tout est inversé, la civilisation ne protège plus le plus faible et l’innocent, elle l’élimine.
L’avortement est un acte révolutionnaire, il n’en est pas de plus grand. Il est le fer de lance de la Révolution.
°Au sommet de la pyramide, se trouve la Franc-maçonnerie, Pierre Simon, deux fois grand maître de la Grande loge de France, écrivait dans son livre «De la vie avant toute chose », (1979) : « La vie n’est plus un don de Dieu mais un matériau qui se gère ». Au delà de la négation, c’est le refus et le mépris de Dieu et de la vie elle-même. Et, à propos des banques de spermes anonymes : «C’est, en un sens, la société toute entière qui féconde le couple ». Il n’y a plus ni filiation, ni famille.
°Le maitre d’œuvre est l’IPPF (Internationnal Planned Parenthood Federation), fondé en 1952 à Bombay auquel s’est rattaché en 1960, le MFPF (Mouvement Français pour le Planning Familial).
Première des ONG, implantée dans la plupart des pays, notamment les plus pauvres, introduite dans les rouages de l’ONU et des états, financée par le grand capitalisme et les gouvernements, elle est la faux du mondialisme.
Ses méthodes sont :
- la contraception qui sépare sexualité et fécondité, assèche la vie à sa source. Mis à part le préservatif, elle est souvent et parfois exclusivement (stérilet) abortive,
- la stérilisation, masculine et féminine,
- l’avortement, chimique et chirurgical,
- l’éducation sexuelle des plus jeunes, conditionnant les esprits.
Les conséquences sont incalculables :
- détresse de la femme qui a fait l’irréparable, du médecin qui a tué, du père de l’enfant, de la fratrie et de la collectivité,
- danger de la contraception hormonale pour la femme et l’environnement,
- vide démographique, but avoué de Population Council, le plus grand génocide jamais accompli par l’humanité elle-même. Les victimes, petites et innocentes se comptent par milliards, 50 millions d’avortements par an dans le monde (FNUAP 2000), 600 par jour en France,
- vide économique qui supprime futurs consommateurs et producteurs, bouleversant le régime des retraites.
A la liberté sexuelle, s’ajoute la liberté scientifique que l’on voudrait absolue contre les interdits moraux permettant les manipulations embryonnaires.
Prise entre les deux branches de la tenaille maçonnique « Solve et coagula », la conscience est dissoute et offerte à Satan, avec, à terme –les francs-maçons en sont ils tous informés ?- la possession diabolique.
George Orwell, mort en 1950, dans son livre 1984, conclut par cette phrase : « Il aimait Big Brother ».
Les petits chaussons sont peu de chose mais c’est leur faiblesse qui fait leur force.
source : SOS Tout Petit
Communiqué de Bernard Antony (président de l'AGRIF)
« Le procureur qui a demandé la condamnation du Dr Dor à une forte amende a ajouté son souhait de voir celui-ci vivre une thérapie. Cela n’est pas de la simple ironie de mauvais goût. C’est bien évidemment l’affirmation d’une volonté de rétablissement, en France, des hôpitaux psychiatriques qui fonctionnaient jadis en Union Soviétique. Devant la formulation d’une pareille abomination, nous sommes évidemment totalement solidaires de l’héroïque Dr Dor, intraitable militant pacifique du respect de la vie. »
source : SOS Tout Petit