"Nous pouvons nous vanter d’être les créateurs de la Réforme! Calvin était l’un de nos enfants, il était d’origine juive, et avait reçu la confiance de l’autorité juive et fut encouragé par la finance juive dans la rédaction de son projet de Réforme.
Martin Luther céda à l’influence de ses amis Juifs, et soutenu une fois de plus, par les autorités juives et par la finance juive, son complot contre l’Église Catholique a rencontré le succès…
Grâce à notre propagande, à nos théories du libéralisme et de nos présentation inexacte de la liberté, l’esprit de beaucoup d’entre les Gentils étaient prêts à accueillir la Réforme. Ils se sont séparés de l’Église et sont tombés dans notre piège. Et c’est ainsi que l’Église Catholique a été très sensiblement affaiblie, et son autorité sur les Rois des nations a été réduite presque à néant." (source : la «Gazette Catholique» citant les propos d'une réunion de la secte judéo-maçonnique du B'nai B'rith, en 1936)
Extraits de l'article du Times of Israël intitulé : "Judaïsme et protestantisme : survol de l’interaction de deux faits culturels et religieux en Europe", par le juif Maurice-Ruben Hayoun, vice-président de la Fraternité d’Abraham (fondée par Michel Riquet, prêtre conciliaire, vice-président de la LICRA, ami des juifs, des communistes et des franc-maçons, agissant pour un rapprochement entre l'Église catholique et les franc-maçons. En 1961, Marius Lepage le Vénérable Maître de la Loge Volney du Grand Orient de France (GODF) de Laval décide avec l'accord des instances maçonniques et religieuses de recevoir le Père Riquet qui vient présenter le point de vue de l’Église catholique sur l’athéisme.) , il s’est occupé de la laïcité et du dialogue interreligieux. Il est reçu en cette qualité par Jean-Paul II au Vatican, en février 2000. Il entretient une correspondance avec Benoît XVI portant sur l’étude des grands penseurs juifs allemands du XIXe siècle. :
"A l’évidence, ces deux courants culturels et religieux ont, à des degrés divers et même parfois conjointement, façonné la spiritualité et la culture européennes sous toutes leurs formes. "
"Ces deux religions, judaïsme et protestantisme, n’ont, certes, pas eu le même impact, mais leur rencontre revêt une importance non négligeable dans l’histoire de la culture européenne, ancienne comme contemporaine, et aussi dans l’élaboration d’une philosophie politique moderne. "
"Le judaïsme a assisté avec une certaine fascination à la naissance du protestantisme et observé son développement plus ou moins librement sur le sol européen. "
"Pour le protestantisme naissant, et même plus tard, mise à part certaines attitudes isolées, la tradition juive n’a pas été l’ennemi à abattre. "
"les Protestants ont aidé les Juifs à transformer cet universel abstrait en un universel concret."
"C’est la main secourable du protestantisme qui a permis cette mutation bénéfique pour l’humanité civilisée et pour la nouvelle approche du judaïsme dans l’histoire des idées et de la philosophie politique moderne. Nous y reviendrons plus bas en parlant de Jean Bodin, Hobbes, Spinoza et Mabillon. "
"L'Europe du Nord est connue pour avoir abrité de grands centres de populations juives, notamment à Hambourg , où le protestantisme exerça une influence déterminante."
"Je signale que le grand philosophe judéo-allemand Hermann Cohen (mort en 1918), fondateur de l’école néo-kantienne de Marbourg, a incontestablement subi une influence de l’idéologie protestante (qu’il aimait bien, par ailleurs) en parlant de sa propre religion, le judaïsme, comme d’une Kulturreligion, c’est-à-dire une religion qui avançait main dans la main avec l’évolution culturelle de son temps."
"Ce lien a rapproché le judaïsme du protestantisme qui plaidait en faveur du libre examen des Ecritures alors qu’un certain catholicisme médiéval interdisait aux petites gens d’entreprendre une lecture des textes sacrés sans l’étroite surveillance d’un clerc. "
"Les relations entre la fédération protestante et la communauté juive sont au beau fixe."
"Les Juifs ne se sentaient plus seuls : un éminent rabbin de l’Allemagne du nord Jacob Emden (ob. 1776), qui entretint une correspondance avec Mendelssohn, nous confie dans son autobiographie (Meguillat séfer, traduite en français au Cerf en 1996) que cette attitude des Protestants marquait l’apparition d’une approche nouvelle, moins dogmatique, des Ecritures. "
"Déjà au XVIIe siècle à Amsterdam, havre de paix pour ceux qui fuyaient la théocratie et l’intolérance religieuse des tribunaux de l’Inquisition, la cité hollandaise offrait un abri sûr aux marranes et aux libres-penseurs comme le juif Spinoza. "
"Le véritable adversaire de la réforme protestante n’était pas le judaïsme talmudique mais bien l’Eglise catholique romaine."
"On peut donc parler d’une sorte d’alliance objective entre deux communautés religieuses en butte aux persécutions d’une même église majoritaire dont le credo bafouait leur idéal d’une vie religieuse réussie et épanouie. Mais surtout en accord avec la conception qu’ils se faisaient de la liberté de conscience… "
"Arrêtons nous quelques instants sur la grande figure du philosophe juif des Lumières Moses Mendelssohn dont l’amitié avec Gottlob Efraïm Lessing, fils d’un pasteur luthérien."
" Nous voyons dans la correspondance de ce juif des Lumières, de multiples échanges épistolaires avec des exégètes protestants qui portaient sur des idées théologiques, des interprétations de passages bibliques."
"Mendelssohn penchait pour la neutralité religieuse de l’Etat, ce qui en fait l’un des théoriciens précurseurs de la laïcité.
Il fallait une diversité religieuse dans la société, l’état ne pouvait plus se contenter d’être un simple état chrétien et d’exclure de son sein tous ceux, parmi les plus méritants et les plus qualifiés, au motif qu’ils pensaient, croyaient et priaient autrement.
En termes d’aujourd’hui, Mendelssohn explique dans son livre Jérusalem ou pouvoir religieux et judaïsme (Berlin, 1783) qu’il faut procéder à un découplage entre la foi d’un individu et la fonction à laquelle il peut aspirer dans le cadre social. En d’autres termes, on ne devait pas écarter les juifs de certaines fonctions au seul motif qu’ils étaient juifs…
En agissant ainsi, il suivait les préconisations de Christian Wilhelm von Dohm qui se rendit célèbre par la rédaction de la fameuse contribution à l’Emanicpation, De l’amélioration sociale des juifs (Über die bürgerliche Verbesserung der Juden).
Une certaine idéologie d’inspiration protestante est à l’œuvre ici : ayant subi les persécutions et les brimades en tant que minorité religieuse, les Protestants ne pouvaient négliger le sort des juifs"
"Le nombre de conversions de juifs au protestantisme est frappant : Heinrich Heine rallia l’église protestante, même la fille aînée de Mendelssohn, devenue Dorothea von Schlegel commença par adhérer au protestantisme.
Même le beau-père de Thomas Mann, le célèbre mathématicien Alfred Israël Pringsheim (1850-1941) s’était converti au protestantisme… Et les Protestants ont pu profiter de cet afflux."
"Les protestants partageaient avec les juifs persécutés le même souci d’élucider correctement le sens des Ecritures sacrées et la volonté de vivre dans une structure sociale moins autoritaire et moins théocratique. "
"Sans les Protestants qui donnèrent l’exemple en ouvrant la voie, nous n’aurions jamais eu une si riche et si féconde science du judaïsme (Wissenschaft des Judentums) qui préconisait l’approche historico-critique de la Bible et de tout l’effort intellectuel des juifs à travers les âges. Ce sont des penseurs et des théologiens protestants qui donnèrent le tempo. "
"Les juifs ont imité cet effort moderne d’interprétation des Ecritures. Ceci est particulièrement frappant chez Hermann Cohen pour lequel Luther avait ouvert la voie à une véritable liberté religieuse. "
"Je note que ce fut un protestant Paul Rabaud-Saint-Etienne qui, en 1789, exigea qu’on parlât de liberté religieuse et non plus de simple tolérance… "
"Nous avons découvert des racines protestantes à la Science du judaïsme, il faut aussi dire que la réforme et le libéralisme au sein du judaïsme allemand et, par la suite, américain, se sont tant inspirés du rite et du décorum protestants. "
"Je voudrais citer ici les sagaces paroles de Blandine Kriegel, et notamment l’alliance historique des juifs et des Protestants pour faire émerger les structures d’un Etat républicain moderne, à l’abri de la tyrannie sociale et de la ségrégation politique."
"Les marranes qui non seulement étaient des juifs, des juifs cachés qui très souvent judaïsaient en secret, au péril de leur vie, et des Protestants qui avaient fait de la Bible leur livre de chevet et qui se sont unis aux juifs dans un même combat contre Rome et la papauté…"
"ON A VOLONTAIREMENT OUBLIÉ LES ORIGINES MARRANES ET PROTESTANTES DE CES FONDATEURS de LA philosophie politique moderne. "
"Ces philosophes politiques, notamment Jean Bodin (auquel toute une lignée d’historiens reproche d’avoir judaïsé en secret et de ne jamais parler de Jésus, allant jusqu’à soupçonner quelques origines juives !) a cherché à établir une identité remarquable entre le judaïsme et la philosophie naturelle…
Blandine Kriegel conclut en ces termes son vibrant plaidoyer : le judaïsme, allié au protestantisme, a remporté une grande victoire dans la mise à flot du navire de la république moderne."
"Il existe une compatibilité absolue, sans réserve aucune entre l’identité juive et la culture européenne, c’est parce que des savants, des érudits, des professeurs, des hommes de lettres, si souvent protestants, avaient voulu que la vérité hébraïque eût enfin droit de cité dans notre continent.
Les Protestants ont donc été, pour des raisons qui les regardent, les tout premiers à reconnaître la validité du judaïsme et de ses doctrines religieuses. C’est dans l’Allemagne du XIXe siècle qu’eut lieu le renouveau de la pensée juive ; c’est à partir de cette époque que les juifs eurent enfin accès, après tant de malheurs, aux universités et aux grands établissements."
source : Times of Israël
source : LaFrancMaçonnerieAuCoeur.com
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