Jacques Bompard à propos de la loi sur le vieillissement

Le député-maire Jacques Bompard (Ligue du Sud, ancien MPF)

Il était un peu moins de 22 heures dans l’enceinte de l’assemblée nationale quand j’ai proposé un amendement de bon sens concernant la loi sur le vieillissement. Je demandais à ce que l’article premier de la loi engage la société française à protéger la vie jusqu’à son terme naturel. Le projet de loi sur le vieillissement présenté par le gouvernement socialiste prétend adapter la société à la révolution de l’âge. Devant l’avalanche de dossiers et d’incitations cherchant à entrainer les parlementaires sur la route de l’imposition de l’euthanasie à la société française, il me paraissait important de rappeler que l’Etat faisait de la défense de la vie jusqu’à son terme naturel un point non négociable de sa politique.

La réponse de Laurence Rossignol m’a surpris et singulièrement inquiété. Notons au préalable ce ton détestable utilisé par nombre de ministres, et en permanence par Madame Rossignol, lorsqu’un député de l’opposition affirme des convictions qui n’entrent guère dans son logiciel libertaire. Le président de l’assemblée nationale, Claude Bartolone, invitait récemment les élus du peuple a davantage de discipline lors des débats, peut-être aurait-il dû envoyer une copie de cette missive aux membres du gouvernement Valls II bis.

Peut-être aurait-il dû par ailleurs préciser aux ministres que la lecture des rapports annexes aux projets de loi n’est pas une option pour la bonne défense des textes dans l’hémicycle. Ainsi, Madame le ministre aurait appris que plus de la moitié des Français décèdent à l’hôpital et que la question de l’équitable répartition des soins palliatifs sur le territoire est un enjeu politique de prime importance.

Cela rajoute donc au ridicule de la réponse agressive du ministre. Mais il ne faut pas tant s’attarder sur cette déliquescence de la fonction ministérielle, déjà tout à fait actée par deux ans de présidence socialiste que sur les dérives en germes dans de telles prises de position.

En effet nous savons que le gouvernement socialiste aux abois vis-à-vis de sa majorité électorale mais aussi de ses résultats économiques va chercher à promouvoir l’euthanasie dans les mois à venir. Ce nouvel attentat contre les traditions ancrées dans notre société risque de diviser profondément notre société. Mais le mal est encore plus profond.

La mise en place d’une euthanasie ouverte aux mineurs est une des possibilités inscrites dans la réponse de Laurence Rossignol. En déliant totalement la fin de vie du vieillissement et en réagissant avec l’agressivité que j’ai décrite elle soulève l’inquiétude devant l’offre d’un suicide assisté ou même d’un protocole d’euthanasie pour des adolescents en mal-être ou victimes de chocs biographiques déstabilisant. Il est de mon devoir d’alerter l’opinion publique à ce sujet, et j’attends de Madame le ministre les plus précises clarifications sur les intentions du gouvernement à ce sujet puisqu’elle a refusé de les donner lors de la séance.

source : Jacques Bompard

Euthanasie : Jacques Attali veut tuer quiconque dépasse l'age de 60 ans

extrait de la monagraphie de Jacques Attali, l'Avenir de la Vie

" Dès qu'il dépasse 60-65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n'est pas solvable. Je suis, pour ma part, en tant que socialiste, contre l'allongement de la vie "

" En effet du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement ... L'euthanasie sera dans tous les cas un des instrument essentiels de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure ...

Des machines à tuer permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera insupportable et économiquement coûteuse.

Je pense donc que l'euthanasie sera la règle de la société future. "

Pour Attali l'euthanasie est un moyen radical et économique de résoudre le problème des retraites. Dans sa logique ultra-capitaliste et inhumaine, le vieillard puisqu'il est usé, n'est plus producteur, il ne sert plus la machine économique, il est donc bon à jeter. Il faut s'en débarasser au moyen de "machine à tuer". Et ce sont ces gens qui nous parlent ad nauseam d'Auschwitz, du nazisme et du "meurtre de masse" hitlérien !

source : Rivarol

Euthanasie / assassinat de Vincent Lambert : Communiqué de presse  du MPF - Mouvement pour la France / JPF - Jeunes Pour la France

Communiqué de Presse de Pierre Meurin, Président des Jeunes Pour la France - Affaire Vincent Lambert – l’assassinat juridictionnel provisoirement repoussé

L’arrêt du Conseil d’État vient providentiellement d’être suspendu par la Cour Européenne des droits de l’homme. Le temps d’une décision, cette dernière a fait honneur à l’idée même de justice. Nous espérons que l’état de Vincent s’améliorera au cours de ce sursis qui lui est miraculeusement accordé. Cependant, notre analyse s’agissant de la première décision prise cet après-midi reste inchangée.

Cela pourrait être le titre d’un roman dramatique, tant l’arrêt rendu par l’assemblée du contentieux du Conseil d’État est surréaliste. En effet, l’un des trois pouvoirs constitués, parlant « au nom du peuple français », vient purement et simplement d’autoriser l’arrêt de l’alimentation d’un jeune homme de 38 ans – autrement dit le laisser mourir de faim - alors que sa situation médicale imposait des soins tout particuliers.

Notre pays est atteint d’une grave maladie qui s’appelle le « déclin », et dont l’un des symptômes est le « fatalisme chronique ». Le Conseil d’État se fonde sur une expertise médicale ayant conclu à « une dégradation de l'état de conscience de M. Lambert, correspondant désormais à un état végétatif, au caractère irréversible ». La désespérance transpire de cette décision de justice. Comment les médecins, dont le métier est de soigner et d’améliorer l’état des patients, peuvent-ils ainsi renoncer à leur mission fondamentale consistant à préserver la vie humaine quelle que soit la gravité d’un cas ?

Sous couvert de « dignité humaine », le Conseil d’Etat s’engage à son tour dans le militantisme en faveur de la culture de mort, par laquelle les plus faibles sont éliminés par « les bien-portants et les tout-puissants », selon les mots de Maître Triomphe. Les Jeunes Pour la France rappellent que l’un des éléments symptomatiques de l’idéologie eugéniste est l’élimination des plus faibles, jugés inutiles pour la société. Nous sommes au regret de devoir citer Adolf Hitler, qui disait : "Il faut anéantir avec une décision brutale les rejetons non améliorables (...)". La prétendue « expertise médicale » a conclu au caractère non améliorable de l’état de Vincent Lambert, le Conseil d’État a fait son travail mortifère : prononcer la décision brutale.

Les Jeunes Pour la France s’interrogent : de quel droit le Conseil d’État parle-t-il « au nom du peuple français » pour prononcer l’élimination d’un innocent ? A l’évidence, le droit est devenu une imposture ayant pris le chemin inverse de celui de la justice.

source : MPF - Mouvement Pour la France / Jeunes Pour la France

Lire aussi : Euthanasie : Interview des parents de Vincent Lambert 

Théorie du genre, Culture de Mort (avortement, pilule abortive, euthanasie) : Philippe Darniche (sénateur MPF) vs Laurence Rossignol (Parti Socialiste)

Philippe Darniche (sénateur MPF - Mouvement Pour la France) et maire de Mouilleron-le-Captif (85, Vendée)

source : Sénat

Espagne : Mariano Rajoy ne cèdera pas sur le projet de loi contre l'avortement

Benoit XVI et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy

Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé mardi être prêt à "débattre" de son projet de loi contre l'avortement, afin de présenter une réforme "raisonnable" mais a réaffirmé qu'il ne le "retirerait pas". "C'est un sujet difficile", a-t-il concédé lors d'un entretien à la radio Cadena Ser. "Nous avons présenté un avant-projet de loi et nous sommes prêts à en parler et en débattre avec ceux qui voudront."

La réforme de l'avortement "figurait dans notre programme et nous sommes prêts à écouter tout le monde et à faire quelque chose de raisonnable", a ajouté Mariano Rajoy, arrivé au pouvoir fin 2011, avant d'ajouter : "nous n'allons pas la retirer."

Adopté le 20 décembre en Conseil des ministres, ce texte, qui n'a pas encore été débattu au Parlement, n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable.

Le projet de loi supprime celle de 2010, votée sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

Le projet de loi contre l'avortement a suscité les critiques de la gauche, des sectes maçonniques et des mouvements féministes en France.

Les critiques ont également été vives à l'étranger, notamment en France où les sectes maçonniques ont organisées des manifestations pour protester contre le projet de loi contre l'avortement en Espagne.

source :  Sud Ouest