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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 16:26
Charlie Hebdo, un torchon christianophobe. #JeNeSuisPasCharlie

Charlie Hebdo, un torchon christianophobe. #JeNeSuisPasCharlie

Le communiqué de la Conférence des évêques de France du 13 janvier 2015, comme les propos du cardinal Vingt-Trois, relève au moins de l'amnésie si ce n'est du masochisme...Faisant fi des blasphèmes, insultes, injures faites en haine du catholicisme par les militants de Charlie-Hebdo contre Notre Seigneur, contre Notre Dame, contre le Pape, contre l'Eglise (1), les successeurs des apôtres écrivent :

 

"Toutes les libertés sont intrinsèquement liées les unes aux autres. La liberté de la presse, quelle que soit cette presse, reste un des signes d'une société solide, ouverte au débat démocratique, capable de ménager une place digne à chaque personne dans le respect de ses origines, de sa religion, de ses différences. C'est cette France respectueuse de tous, symbole au-delà même de ses frontières, qui a été meurtrie ; c'est vers cette France qu'ont afflué du monde entier les très nombreux témoignages de sympathie et de compassion ; c'est cette France-là qui dimanche a redit son adhésion profonde aux valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. (2)"

 

Si l'on comprend aisément que le Grand Orient rend un hommage appuyé aux rédacteurs de Charlie Hebdo appartenant à la franc-maçonnerie (3), on reste stupéfait de constater que la revue jésuite Etudes publie un article intitulé « Nous sommes Charlie » dans lequel il publie quatre pages de dessins blasphématoire en indiquant :

 

« Nous avons fait le choix de mettre en ligne quelques caricatures de Charlie Hebdo qui se rapportent au catholicisme. »

 

Heureusement quelques voix catholiques s'élèvent au milieu de cet "aplaventrisme masochiste" de nos élites "catholiques" (Mais le sont-elles encore ?).

Citons d'abord Mgr Jesus Sanz Montes, archevêque d'Oviedo (Asturies, Espagne), qui a réagi aux erreurs que l'on entend en ce moment à propos de la liberté d'expression, à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo par un communiqué qui se distingue du consensualisme flasque qui a envahi toute l'Europe :

 

« Il n’est pas question de tolérance ou de libre pensée: l’insulte est une violence. Charlie est mort pour avoir minimisé les risques de l’islam radical. Il pensait qu’en vivant dans un pays chrétien il pourrait insulter en toute sécurité. Je ne suis pas Charlie, mais je suis un chrétien. Je n’ai pas pensé un instant qu’ils devaient mourir ou qu’ils avaient trouvé ce qu’ils méritaient. Paix à leurs âmes et que Dieu les accueille, s’ils le veulent, dans sa miséricorde. Mais je ne suis pas Charlie.

(…)Je suis seulement un chrétien. Pour cela, je condamne ce meurtre. J’ai lu avec plaisir ceux qui ont la lucidité de condamner les attentats odieux qui ont tué ces vies, et ont la liberté de dénoncer également la violence qu’implique toujours l’insulte, le mépris, la dérision, le ridicule, le blasphème, tout ce qui blesse injustement les sentiments et les croyances des gens.

Il y a des gens qui sont tués par ces fanatiques extrémistes pour avoir seulement un nom chrétien, une foi chrétienne, une vie chrétienne. En Syrie, en Afghanistan, au Nigeria, en Libye … ils tuent des chrétiens, séquestrent des fillettes chrétiennes, expulsent de leurs terres les chrétiens, volent leurs maisons et leurs églises, mais quasi personne en Occident ne le dénonce, pas de déclarations ou rassemblements intergouvernementaux, ni de grandes manifestations de rue, on ne pleure pas ceux qui sont innocents de toutes provocations et offenses, ils sont abattus simplement pour être différents, pour être chrétiens, sans être contre quiconque. »

 

Honneur ensuite à Mgr Dominique Rey, dans son homélie publiée sur le site du diocèse de Toulon, dénonce avec des mots justes l'obscénité de Charlie Hebdo et la folie meurtrière des terroristes :

 

« Il est symptomatique que les terroristes s'en soient pris à un journal satirique réputé pour ses outrages, ses sarcasmes, ses caricatures blasphématoires. « On doit pouvoir rire de tout » avouait fièrement un de ses responsables. Le rire s'est changé en larmes. L'assaut des kalachnikovs a répliqué à l'agression des mots et des images.

"Un dessin est un fusil à un coup" disait Cabu. Il vient d'en payer le prix. En même temps qu'on doit dénoncer le fanatisme religieux, notre société doit s'interroger sur l'enchaînement des violences qui la traversent. Car il est des violences verbales, morales, intellectuelles, artistiques… qui en appellent d'autres. Quand on représente Mahomet sous la forme d'une crotte enturbannée, Benoît XVI en train de sodomiser des enfants, la Vierge Marie les jambes écartées de façon suggestive ; quand on s'adonne à la provocation, à l'obscénité sur ce qui touche la conscience la plus intime, celle de la foi, du sacré, de la symbolique religieuse… Ce nouvel iconoclasme engendre inévitablement par ricochet, et bien sûr, sans jamais les justifier, la revanche, la vengeance, d'autres violences encore plus insoutenables dans un engrenage quasi mécanique, et dont l'actualité nous offre l'horrible spectacle. La sacralisation de la dérision et de l'injure ne peut produire en retour que de la haine.

A un journaliste qui m'interrogeait avant-hier « Monseigneur, êtes-vous Charlie ? », J'ai répondu : « laissez-moi d'abord être moi-même, c'est-à-dire chrétien ». Le chrétien n'a pas d'autre point de référence ultime, de ralliement possible, d'identification que Jésus lui-même.»

 

De façon tout à fait appropriée et juste, Mgr Rey pointe le relativisme envahissant qui, arrachant du cœur de l’homme la relation avec Dieu, le renvoie aux instincts de sa nature blessée :

 

" Le relativisme moral et religieux (4) envahit nos sociétés postmodernes où les grandes utopies politiques et idéologiques se sont effondrées, où la place du religieux a été effacée par la perte de transcendance et d’intériorité, où l’individu consumériste n’a plus d’autre horizon que lui-même, rivé à son ego. Un tel relativisme érigé en prêt-à-penser, fait inévitablement le lit du fondamentalisme. Lorsqu’une culture ne donne plus des raisons sublimes de vivre, parce qu’elle a oublié l’héritage ou perdu la mémoire, elle s’en fabrique à partir des instincts les plus bas ou les plus vils. Lorsqu’on ne parvient plus au sein des familles, dans le cadre des institutions éducatives à transmettre ce lent et patient tissage de raison, d’histoire, de culture qui ouvrait à une morale universelle et un vivre ensemble et lorsque la conscience religieuse s’évanouit ou se réduit à un résidu laïcisé…, alors cette société fait sauter, sans toujours s’en rendre compte, la barrière qui fermait la route à la brutalité de la nature, à l’exacerbation des passions, et aux revendications narcissiques.»

 

Le mot de la fin revient à M. l'abbé Patrick de La Rocque, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, qui a déclaré lors des annonces de la messe du dimanche 11 janvier 2015 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet :

 

"Prions enfin pour notre pauvre pays. Le voici désormais en guerre, où la barbarie s’oppose à décadence. Notre douce France, pour avoir rejeté de sa loi les commandements de Dieu – mode d’emploi du bonheur humain – est devenue un champ de bataille, où les véritables extrémismes se révèlent. L’extrémisme laïcard et libertaire, si bien représenté par Charlie Hebdo, a appelé contre lui l’extrémisme de la violence, celle de l’islam. Que des hommes politiques identifient Charlie Hebdo à la civilisation est certes dramatique. Le plus grave cependant est de voir la hiérarchie catholique, de Rome à Mgr Vingt- Trois, se faire l’avocat d’un journal blasphématoire, dont le dernier Hors-Série n’était qu’insultes pour le Christ et sa Très Sainte Mère. Prions pour la France et pour l’Eglise."

 

(1) Par égard à la décence nous nous refusons à publier ces dessins ignobles.
(2) Nous aurions tant apprécié que ces beaux "sentiments" soient aussi appliqués aux catholiques de Tradition...
(3)
#NonJeNeSuisPasCharlie : Bernard Maris, Michel Renaud, journalistes de Charlie Hebdo étaient membres de la secte maçonnique du GODF

(4) Reste à identifier les causes d'un tel relativisme, et spécialement à l'intérieur de l'Eglise catholique, dont l'effondrement a livré les pays anciennement chrétiens au laïcisme et à l'Islam. Or un tel relativisme se trouve érigé en quasi-dogme dans le concile Vatican II, relativisme que l'on retrouve en matière de religion avec le mauvais exemple du pape, et en matière de mœurs avec le synode. Le premier remède commence donc, au niveau de l'Eglise catholique, à dénoncer ce concile qui répand justement ce relativisme parmi les catholiques. Dommage que Mgr Rey n'aille pas jusqu'au bout de cette démarche, mais qu'il soit tout de même remercié pour ses paroles qui vont à contre-courant de celles de ses confrères noyés dans la bien-pensance.

 

 

 

source : La Porte Latine

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 17:30
Synode sur la Famille : L’influence de Luther derrière la “thèse Kasper” ?
L’influence de Luther derrière la “thèse Kasper”? - Un aspect du dernier Synode sur la Famille
Que se cache-t-il derrière la dite “thèse Kasper”, thèse qu’on a essayé d’imposer au dernier Synode, sur l’admission à la Communion eucharistique des divorcés “remariés”? Les facteurs sont multiples et certainement, comme l’a courageusement souligné Socci, il s’agit d’une capitulation totale aux requêtes des “pouvoirs mondains”. Ce n’est pas non plus un hasard si le Cardinal Pell, un des ecclésiastiques qui se sont le plus distingués dans la bataille contre ces attaques, a dit : “c’est un enjeu dans l’affrontement entre ce qui reste du Christianisme en Europe et un néo-paganisme agressif. Tous les adversaires du christianisme voudraient que l’Eglise capitule sur ce point” (au passage, c’est une grande joie de constater qu’il y a eu ici une résistance tenace aux abus de pouvoir par le travail d’une partie du milieu ecclésial modéré, mais en même temps il est douloureux de constater les résistances manquées dans une large partie du milieu Vetus Ordo).
 
Dans cette brève étude nous voudrions mettre en évidence un aspect non secondaire. La question posée est la suivante : de telles positions, au-delà des prétextes pastoraux présentés, ne sont-elles pas dans une certaine cohérence théologique avec le luthéranisme?

 

La gravité radicale des questions en jeux
La foi est un édifice harmonieux, dans lequel tous les mystères se relient admirablement et s’embrassent dans celui qu’on appelle “nexus mysteriorum”; les dogmes sont tellement liés entre eux et intimement unis, en tant que reflet de l’unité de Dieu, que si on déstabilise une seule “tour” du “château de la foi”, tout l’édifice s’effondre (Léon XIII dans Satis cognitum rappelle qu’on perd la foi en en niant un seul article). Les thèses “kaspériennes”, citées plus haut, en effet, ne peuvent qu’être intimement connexes aux notions de grâce, état de grâce, grâce sanctifiante. Une grave interrogation théologique surgit donc : quelle “théologie” de la grâce, quelle “théologie” des vertus théologales - mais aussi quelle “théologie” sacramentaire - est compatible avec la thèse de donner la communion à des âmes en état de péché mortel ? 
 
Il est notoire que la “théologie de la grâce” est depuis longtemps contaminée par l’immanentisme, par l’abandon de la saine vision métaphysique de Saint Thomas et plus spécifiquement par les influences d’un certain protestantisme (parfois le luthéranisme au sens strict, parfois ses variantes qui sont le protestantisme libéral et le modernisme). A ce propos dans les articles précédents ont été dénoncées les influences acatholiques, protestantes et idéalistes, dans le domaine doctrinal, exégétique, pastoral, mais aussi ecclésiologique (cf: Le Dieu de Jésus-Christ; l’Ascension, le dogme nié; L’ecclésiologie de Hans Kung). 
 
Dans cette exposition, après une description synthétique de la doctrine catholique de la grâce en la comparant à ce courant de la pensée protestante, nous aborderons la conséquente notion luthérienne du salut sans mérite pour ensuite conclure sur les conséquences d’une telle hérésie - élaborées de nouveau par la pensée moderniste - qui conduisent tout droit à la démolition des notions catholiques de Sacrement et de Grâceet à la ruine de la vertu d’Espérance elle-même. Espérance qu’on voudrait mettre en valeur mais qui est remplacée par son contraire, c’est-à-dire la capitulation face la situation socio-culturelle de l’instant présent.
 
Avant de proposer une réponse aux questions soulevées, il ne sera pas inutile de répéter que de tels arguments - y compris la communion aux concubins, pécheurs publics - ne sont pas une matière de libre discussion entre les théologiens, tout simplement parce que la réponse, lorsqu’elle n’est pas inscrite dans le droit naturel, a déjà été donnée par la bouche même du Rédempteur depuis 2000 ans au moins, constamment enseignée par l’Eglise (réaffirmée même par le Magistère qui s’est exprimé récemment) et solennellement définie - au sujet des notions connexes de grâce et de péché - par le Concile de Trente, avec Magistère infaillible. Nous ajoutons aussi que presque la totalité des thèses aujourd’hui traitreusement remises en discussion, comme si on était en train d’opiner sur des sujets discutables, lorsqu’elles ne sont pas explicitement révélées ou définies, sont du moins métaphysiquement connexes au révélé et plusieurs d’entre elles sont patrimoine du Magistère ordinaire infaillible. La technique invétérée des modernistes, par contre, continue à ouvrir des “débats libres” (d’ailleurs avec une liberté à sens unique...) là où la sentence catholique a déjà été prononcée. De fait, les fidèles sont jetés dans le doute et dans la confusion des critères, on diffuse plus ou moins indirectement l’hérésie, tout en évitant d’encourir directement les condamnations de l’Eglise, comme mettait déjà en garde l’encyclique “Pascendi”.

 

Le transitus dans la justification catholique et la notion protestante de “grâce”
La Révélation nous enseigne que, de fils de ténèbres que nous étions, nous pouvons être lavés, purifiés, vivifiés, rendus justes, fils de Dieu, libres, lumineux, nouveaux. La théologie thomiste parle à juste titre d’un “transitus”, d’une “translatio” : l’âme du pécheur qui devient juste passe de l’état d’inimitié avec Dieu à celui d’amitié. La “justification est un passage de l’état de péché à celui de grâce”[1]. Et le Concile de Trente définit infailliblement : “la justification du pécheur est le passage de l’état dans lequel l’homme naît fils du premier Adam à l’état de grâce et d’adoption de fils de Dieu [ Rom 8,15] au moyen du second Adam Jésus-Christ notre Sauveur” [2].
 
Le changement - dans la doctrine catholique - est réel : l’injuste (dans l’image biblique celui qui n’est pas en état de grâce) devient juste (homme en état de grâce). L’Aquinate enseigne qu’il faut penser à la justification “secundum rationem motus” [3], ce qui veut dire qu’il y a eu un mouvement, on est passé d’un terme duquel on partait au terme opposé, et dans ce cas ce point d’arrivée est l’infusion de la grâce qui avant n’y était pas. Il y a donc une entité nouvelle dans le juste parce que la faute est enlevée et la grâce est infusée dans l’âme [4].
 
La grâce sanctifiante, cette nouvelle entité, qui habite dans le juste “recréé”, “renouvelé”, “régénéré”, est donc dans le justifié une nouvelle réalité [5]. Réalité créée, en effet elle n’est pas l’Esprit-Saint contre l’opinion de Pierre Lombard; réalité interne, elle n’est pas extrinsèquement imputée sans changement dans les profondeurs de l’âme; réalité permanente, elle est quelque chose d’habituelle, elle n’est pas seulement une grâce actuelle transitoire, elle est surnaturellement stable; réalité ontologique, elle n’est pas l'ensemble d’actes moraux bons, mais elle est réalité métaphysiquement présente dans l’âme du juste, dont l’âme subit un réel “changement”, et est absente chez le pécheur [6];réalité surtout surnaturelle, elle est une certaine participation à la nature et à la sainteté même de Dieu (2 Pt 1,4), elle n’est pas une disposition naturelle au bien moral, encore moins une fiction de la conscience que l’homme pourrait “s’auto-communiquer”, comme dans les envahissantes perspectives panthéistes [7]. L’Ecole parlera pour la grâce sanctifiante - avec un terme d’une précision inégalée - de “habitus entitativus”.
 
L’homme renouvelé, donc assaini et élevé à l’ordre surnaturel, acquiert de nouveau la réalité de l’amitié avec Dieu, est purifié et élevé aussi pour qu’il puisse dans cette vie accéder dignement au Suprême Sacrement, l’Eucharistie, où il s’unit avec Jésus-Christ lui-même. C’est l’anticipation terrestre de l’union avec Dieu dans la gloire et il faut donc une certaine “connaturalité” de la part de celui qui s’unit. L’homme se joint à son Créateur et Rédempteur qui daigne l’élever à un tel contact et il doit donc correspondre en en étant pour ainsi dire “digne”, c’est-à-dire en étant en état de grâce (sans le péché originel et sans péché actuel grave). Se présenter sans le vêtement blanc devant l’Epoux - d’autant plus si l’attitude est délibérée, obstinée et publique - serait offenser tout le dessein de la Rédemption et en mépriser les dons surnaturels. Offense grave de la part du fidèle qui communierait, plus grave encore de la part du prêtre qui s’en rendrait complice et même promoteur. Si l’habit est taché par le péché il faut le laver, et c’est ce que fait l’infusion de la grâce par le Baptême ou la Confession, mais il n’y a pas possibilité de concilier péché et grâce, il y a seulement possibilité de transitus, c’est-à-dire de passage d’un stade mauvais à un bon. C’est la justification de l’impie qui, devenu fils de lumière, peut accéder au Banquet céleste.
 
Il n’en est pas ainsi chez les protestants. Nous savons que les thèses interprétatives sur la pensée de Luther sont innombrables, en raison même des étrangetés expressives du subjectivisme protestant (repris ensuite par l’illuminisme et le modernisme) et des évolutions pas toujours cohérentes de l’augustin apostat, mais un point du moins fait généralement l’unanimité des critiques et c’est celui qui nous intéresse ici : l’homme après le péché originel peut être en même temps juste et pécheur, “simul justus et peccator” selon l’expression connue. C’est-à-dire l’homme auquel ont été imputés les mérites du Christ - et qui serait donc un juste - n’est pas pour cela renouvelé par la grâce sanctifiante, n’est pas revêtu de l’habit blanc après avoir déposé l’habit sale du péché, n’est pas une âme nouvelle, un “homo novus”, mais il est une “charogne” (les termes sont luthériens) qui est “enveloppé” par le manteau blanc des mérites du Christ tout en restant “pourriture” à l’intérieur [8]. En restant dans cette image, il est quelque chose d’abominable à l’intérieur - “peccator” -, mais les mérites du Christ lui sont extrinsèquement imputés et le rendent d’une certaine façon “simul justus”. Donc, sans abandonner le péché, il peut être un juste.

 

Le salut sans mérite
Pour le luthérien peut importe l’état effectif de l’âme, ses dispositions, ses efforts et surtout ses sacrifices, soutenus par la grâce coopérant, pour éviter le péché et s’en corriger, ce qui compte est une illusoire foi-confiance dans son propre salut, en faisant abstraction de l’application de la volonté, de ses propres mérites et surtout, de fait, du difficile sacrifice de soi et de ses propres caprices. La corruption radicale a porté Luther à la théorisation d’un salut “sola fide” [9], une “foi” dont la notion - qui aujourd’hui a envahi le monde catholique - est fausse, parce qu’elle n’est pas la foi dogmatique, pour laquelle est essentielle l’adhésion au contenu de la Révélation, mais la foi-confiance dans laquelle ce qui compte est l’aspect pour ainsi dire “sentimental”. Donc “pèche fortement, mais crois plus fortement encore” (“pecca fortiter, sed crede fortius”), c’est-à-dire que plus on est endurci dans le péché, plus on continue de pécher et plus on démontre sa confiance absolue et complète dans les mérites du Christ, les uniques capables de sauver, indépendamment du libre arbitre de l’homme, lequel ne peut rien faire d’autre que “espérer” avec force [10]. “Pèche fortement, mais croit plus fortement encore”, c’est-à-dire si l’état de pécheur et ennemi de Dieu est permanent et s’il est et sera inéluctablement tel, s’il ne reste que la justification imputée par le Christ, qui couvre de son blanc manteau l’homme, pourriture pécheresse et incapable de mérite volontaire, il ne reste rien d’autre que de continuer à pécher, et même il est mieux de s’établir dans le refus de la loi morale de Dieu en péchant encore plus.

 

Le rôle des sacrements et plus particulièrement de l’Eucharistie
Dans la perspective luthérienne décrite de la grâce imputée, de la négation du mérite pour un homme “simul justus et peccator”, le sacrement a inévitablement perdu la fonction catholique de signe qui produit la grâce qu’il représente [11], car la causalité qu’il exerce au sujet de la grâce n’est certainement pas physico-instrumentale. Le Baptême et la Confession n’opèrent pas instrumentalement le “transitus” ontologique cité, et il n’est pas possible de penser à une augmentation de grâce au moyen de la réception du Corps du Christ substantiellement présent dans les espèces consacrées. En effet le juste - et pécheur en même temps - ne se confie pas à l’efficacité des sacrements, en essayant de les recevoir le plus dignement possible, ni encore moins s’appuie sur les effets de la digne réception de l’Eucharistie, mais il se confie dans le “réveil” en son âme de la foi-confiance en son propre salut. Salut auquel, en toute logique, il ne peut pas coopérer, parce qu’il est imputation des mérites du Christ, mais dans lequel il doit cependant “croire” fermement (il y a ici une certaine incohérence interne des thèses protestantes). Et les sacrements, désormais dénaturés, sont réduits à la fonction de raviver cette “conviction”.
 
De plus, au sujet de l’Eucharistie, n’étant même plus le Corps du Christ transsubstantié et la Messe étant réduite à une “Cène évocatrice”, le problème de l’union entre le Corps très Saint du Christ et l’âme d’un pécheur endurci ne se pose plus en ces termes.

 

La mort de la vie (et de l'espérance) chrétienne: “pecca fortiter... et communica fortius”
L'hérésie luthérienne a structuré autour de ses théories sur la grâce qui s’opposent au dogme catholique, des thèses qui sont une diabolique contrefaçon de la vraie confiance dans la Miséricorde de Dieu et qui ont toujours eu un évident - et satanique - “charme”, parce qu’elles permettent de conjuguer le nom de chrétien, et même la participation aux “sacrements”, avec la persistance (légitimée même par principe) dans les déviations peccamineuses les plus graves. Ce sont les fruits, comme noté plus haut, de la théorie du “simul justus et peccator”.
 
A une époque comme la nôtre, immergée dans l'hédonisme et surtout dans l’immanentisme qui refuse de raisonner en termes métaphysiques autant pour les objets naturels que surnaturels, la perspective citée ne peut que récolter du succès, comme cela arrive dans les faits. Une large partie du monde catholique, agressé par les ferments du protestantisme libéral, du modernisme et du relativisme mondain, semble avoir lui aussi perdu la correcte notion de grâce, état de grâce, grâce sanctifiante. Tout le patrimoine catholique sur ce sujet est systématiquement relu de manière anti-métaphysique, en renonçant non seulement à la très utile notion scolastique de “habitus entitativus”, mais aussi aux définitions du Concile de Trente elles-mêmes. Il ne reste qu’une lecture immanentiste de la grâce, laquelle - si elle n’est pas ouvertement décrite dans les termes de Martin Luther - est du moins associée à un état sentimentalo-confiant, plutôt qu’à une réalité entitative présente dans l’âme du juste et absente chez le pécheur.
 
En conséquence, si la grâce n’est pas une entité à laquelle on arrive après le Baptême ou la Confession (avec le propos d’abandonner le péché), mais plutôt - dans le meilleur des cas - une disposition de la conscience de chacun, indépendamment de la volonté d’abandonner le péché, on comprend alors pourquoi on peut “peccare fortiter ... et ... communicare fortius”. On comprend pourquoi on peut accéder à la communion sans arrêter de pécher, et même en endurcissant et en fossilisant l’état de pécheur. La vie de l’âme en état de grâce n’étant plus synonyme d’infusion surnaturelle de Vie trinitaire, dans l’évolution actuelle de la pensée protestante et moderniste, devient plutôt une auto-communication que l’homme se donne à lui-même : “en se sentant” digne d’accéder à l’Eucharistie (d’une façon subjectiviste) il le devient, et cela indépendamment de sa vie morale réelle. Ainsi, le sacrement est devenu plus ou moins ce moyen ordonné seulement à produire “le sentiment religieux” ainsi que le voulaient les modernistes condamnés par Saint Pie X [12]. Modernistes qui, selon les paroles du Saint Pape - dont nous fêtons le centenaire de la mort cette année et dont nous invoquons la protection sur l’Eglise - tout en évitant les expressions condamnées par le Concile de Trente sont tout simplement en train d’affirmer avec Luther que les Sacrements servent seulement à nourrir la (présumée) foi [13]. Et sur cette voie l’homme, en suivant les pas du surnaturel transcendantal de Rahner - leur “grand” maître - “se fit Dieu”.
 
Don Stefano Carusi
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[1] S. Th., Ia IIae, q. 113, a. 1, c: “iustificatio importat transmutationem quandam de statu iniustitiae ad statum iustitiae”.
[2] Denz. 1524.
[3] S. Th., Ia IIae, q. 113, a. 1, c. : “potest fieri iustitia in homine secundum rationem motus qui est de contrario in contrarium. Et secundum hoc, iustificatio importat transmutationem quandam de statu iniustitiae ad statum iustitiae praedictae”.
[4] S. Th., Ia IIae, q. 113, a. 6, c., ad 2.
[5] S. Th., Ia IIae, q. 110, a. 1, c.
[6] A. Piolanti, Dio nel mondo e nell’uomo, Città del Vaticano 1994, pp. 522-533.
[7] Ibidem, p. 547 e ss.
[8] Ibidem, pp. 413-419.
[9] B. Gherardini, Riflessioni su Martin Lutero, in Divinitas 28 (1984), passim.
[10] Ibidem.
[11] S. Th., IIIa, q. 62, a.1, ad 1; Denz. 1666.
[12] Denz. 3489.
[13] Ibidem.

 

 

source : Tradinews

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 19:17

le Syllabus du pape Pie IX et le programme des francs-maçons

 

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source : Dominicains Avrillé


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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 15:15

le pape Saint Pie X contre le sionisme

 

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Entretien avec le Pape Saint Pie X rapporté par Théodore Herzl, père du sionisme, dans son journal le 25 janvier 1904 :

 

Je fus conduit chez le Pape en passant par un grand nombre de petits salons. Il me reçut debout et me tendit la main, que je ne baisai pas (…).

 

Je lui soumis brièvement mon affaire. Il répondit sur un ton sévère et catégorique (…) : « Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement [sioniste]. Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Eglise, je ne peux vous dire autre chose. Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. » (…)

 

Et voilà, pensai-je, le vieux conflit qui recommence entre Rome et Jérusalem ; lui représente Rome, moi Jérusalem. (…)

 

« – Mais que dites-vous, Saint-Père, de la situation actuelle ? demandai-je.

 

- Je sais bien qu’il est désagréable de voir les Turcs en possession de nos Lieux saints, répondit-il. Nous sommes forcés de le supporter. Mais soutenir les juifs pour qu’ils obtiennent eux, les Lieux saints, c’est une chose que nous ne pouvons pas faire. »

 

Je soulignai que notre motivation était la détresse des juifs, et que nous entendions laisser de côté les questions religieuses.

 

« Oui, dit-il, mais nous, et plus spécialement moi en tant que chef de l’Eglise, ne le pouvons pas. Deux cas peuvent se présenter. Ou bien les juifs restent fidèles à leur croyance et continuent d’attendre le Messie, qui pour nous est déjà venu. Dans ce cas, ils nient la divinité de Jésus, et nous ne pouvons rien faire pour eux. Ou bien ils vont là-bas sans aucune religion, et dans ce cas-là nous pouvons encore moins les soutenir. La religion juive a été la base de la nôtre, mais elle a été remplacée par la doctrine du Christ, et dès lors nous ne pouvons plus reconnaître son existence. Les juifs, qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l’ont pas fait jusqu’à ce jour. »

 

Je faillis dire : «  C’est ce qui arrive dans toutes les familles. Nul n’est prophète dans sa famille. » Au lieu de cela, je déclarai : « La terreur et les persécutions n’étaient peut-être pas les meilleurs moyens pour éclairer les juifs. »

Il répliqua cette fois avec une simplicité désarmante : « Notre Seigneur est arrivé sans disposer d’aucune puissance. Il était pauvre. Il est venu en paix. Il n’a persécuté personne, on l’a persécuté. Même les Apôtres l’ont abandonné. Ce n’est qu’ensuite qu’il a grandi. C’est seulement au bout de trois siècles que l’Eglise a été mise en place. Les juifs avaient donc le temps de reconnaître la divinité de Jésus-Christ sans aucune pression extérieure. Mais ils ne l’ont pas fait, ils ne le font toujours pas à l’heure qu’il est. »

 

« Mais, Saint-Père, dis-je, la situation des juifs est épouvantable. Je ne sais si Votre Sainteté réalise toute l’ampleur de ce drame. Nous avons besoin d’un pays pour les persécutés.

 

- Mais cela doit-il être Jérusalem ? demanda-t-il.

 

- Nous ne demandons pas Jérusalem, précisai-je, mais la Palestine, seulement le pays profane.

 

Il répéta : « Nous ne pouvons pas soutenir cela. »

 

«- Connaissez-vous, Saint-Père, la situation des juifs ? questionnai-je

 

- Oui, je l’ai connue à Mantoue, répondit-il. Il y a des juifs là-bas. J’ai d’ailleurs toujours eu de bonnes relations avec les juifs. Tout récemment, un soir, j’ai eu la visite de deux juifs. Il est vrai qu’il existe des rapports qui se situent en dehors de la religion : des rapports de courtoisie et de charité. Nous ne refusons aux juifs ni l’une ni l’autre. Du reste, nous prions pour eux, afin que leur esprit s’éclaire. Précisément en ce jour, nous célébrons la fête d’un incroyant qui, sur le chemin de Damas, s’est converti de façon miraculeuse à la vraie croyance [Saint Paul]. Ainsi, si vous allez en Palestine et si vous y installez votre peuple, nous préparerons des églises et des prêtres pour les baptiser tous. »

 

 

 

 

 

 

source : Bibliothèque de Combat


 

 


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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 14:33

Flavien Blanchon (Rivarol) : Le Front National séduit par Bergoglio

 

Rivarol

 

C’est le triomphe des conciliaires conservateurs. Durant des mois, ils avaient été réduits à faire profil bas : même leurs habituels procédés de citations sélectives, d’extraits tronqués et de contresens volontaires ne parvenaient plus à faire dire à Bergoglio autre chose que ce qu’il disait. Ils se rattrapent à présent : le discours de François au Parlement européen, si élevé, si spirituel ! son appel à retrouver les racines chrétiennes de l’Europe ! Ah le grand pontife que nous avons, champion de l’âme européenne contre le matérialisme ! On ne leur disputera pas leur petit bonheur. Ils l’ont mérité, après tant de couleuvres qu’ils ont avalées et qu’ils avaleront encore. Il est vain, de toute manière, de tenter de discuter avec ces gens-là : ils nient le soleil en plein midi, ils ont la mauvaise foi dans le sang.

 

Ce qui était moins prévisible, c’est la faveur que les propos de Bergoglio sur l’immigration ont trouvée au Front National. Présente au Parlement européen pendant le discours de François, le 25 novembre, Marie-Christine Arnautu l’a relayé en une série de tweets enthousiastes, qui ont été abondamment repris : « Il faut agir sur les causes de l’immigration illégale et pas seulement les effets » ; « la conscience de sa propre identité est indispensable dans les relations que nous entretenons avec les pays voisins ». Louis Aliot s’en est fait l’écho : « Les invités de “C dans l’air” n’ont pas écouté les propos du pape sur l’immigration. “S’occuper des causes”, “défendre l’identité européenne” ». Confronté à un invraisemblable tribunal inquisitorial qui, au « Grand Journal » de Canal Plus – oui, de Canal Plus –, lui opposait « le Pape », Florian Philippot a répliqué : « Il n’a pas dit que ça ; il a dit : “mais la première des responsabilités, c’est d’agir sur les causes”. Ça c’est extrêmement responsable ». Marine Le Pen elle-même « a confié sur BFMTV que le discours de François avait “résonné très agréablement à (ses) oreilles”. Elle a salué l'attachement “marqué” aux “causes de l'immigration, ce qui est extrêmement juste” ». Bruno Gollnisch, enfin, a publié sur son blogue un véritable dithyrambe à François : « Le message, ferme sur le devoir d’accueil, est extrêmement équilibré ».

 

Je ne cherche pas à me faire plaisir en sautant sur une occasion de critiquer le FN. Après les militants LGBT, les convertis à l’Islam et les nostalgiques de Jules Ferry, il ne manquait plus au Front mariniste que les zélateurs de Bergoglio : ce style-là est trop facile, ne plaît, s’il plaît, qu’aux purs et durs, et ne mène à rien. Il s’agit de démasquer une duperie qui peut être mortelle.

 

FRANÇOIS LE RUSÉ

 

Devant le Parlement européen, François, c’est indéniable, a été moins frénétique qu’à Lampedusa. Il a donné dans la chansonnette pour adolescentes en évoquant « le regard perdu des migrants qui sont venus ici en recherche d’un avenir meilleur ». Il a réclamé « accueil et d’aide » pour les barques de clandestins. Il a scandé : « On ne peut tolérer que la mer Méditerranée devienne un grand cimetière ! » Le mot était calculé pour que les journaux de gauche pussent en faire leur titre, et ils n’y ont pas manqué, à commencer par le très immigrationniste Guardian de Londres. Mais Bergoglio a aussi déclaré : « L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle ». Il a souhaité « des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l’accueil des migrants ». Il a conclu : « Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets ». Formellement, ce sont les apparences d’un discours rationnel.

 

« Grosse déception, a tweeté le frontiste Nicolas Bay, pour tous les bien-pensants qui espéraient entendre une apologie du mondialisme et de l'immigration massive ! » Les mondialistes ne sont pas si naïfs. Beaucoup de braves gens, en revanche, après les précédentes sorties de Bergoglio, craignaient vraiment une telle apologie : ils ont été soulagés, agréablement surpris, rassurés. C’est qu’ils n’ont pas compris qui est François.

 

Bergoglio, aidé par la puissance complicité des media, cultive son image de bon curé simple et simplet. Mais, s’il n’est pas intelligent au sens universaire du terme, au sens où l’était Benoît XVI, c’est tout sauf un imbécile. Lorsqu’il oublie un instant la présence des caméras, sa trogne hilare prend une expression de méchanceté rusée qui n’est pas sans rappeler un peu, en plus lourd et plus brutal, le portrait d’Innocent X par Vélasquez. N’avons-nous pas affaire à un vieux jésuite qui avait su manœuvrer à travers tous les changements de régime en Argentine ? Après son élection, dans son tout premier entretien, aux jésuites de La Civiltà cattolica, il s’est vanté : « je suis un peu rusé (furbo en italien) ». Il est arrivé là où il est avec une mission bien précise : abattre tout ce qui, dans la religion conciliaire, est encore en forme d’Église et, subsidiairement, collaborer au désarmement moral des peuples d’Europe voués à être exterminés – à disparaître, en tant que peuples, de la face de la terre. Ce ne sont pas là des tâches pour enfant de chœur.

 

La popularité est essentielle à l’entreprise. Elle permet de faire pression sur les conservateurs à l’intérieur de l’institution, elle flatte et rendort les fidèles que la haine médiatique contre Benoît XVI avait heurtés. L’important, pour les desseins de Bergoglio et de ses maîtres, n’était pas que Bergoglio prononçât devant le Parlement européen un discours qui eût un sens précis, bon ou mauvais, c’était que Bergoglio y fût unanimement acclamé, qu’il y obtînt ce que Le Figaro a complaisamment décrit, dans sa langue, comme « une standing ovation ». Or, sans même parler de la forte minorité de députés classés comme « xénophobes », le Parlement européen compte un grand nombre de conservateurs et de libéraux qui se méfient de la rhétorique immigrationniste : ils savent qu’elle exaspère leurs électeurs. Même beaucoup de sociaux-démocrates affectent, en public, un discours « équilibré ». Alain Besançon, qu’on aurait peine à faire passer pour un extrémiste, écrivant dans Commentaire, qui n’est certes pas RIVAROL, avait souligné, voici quelques années, que la position de l’“épiscopat” français sur l’immigration n’était pas celle du Parti Socialiste mais celle de « la gauche de la gauche »[1]. L’homélie de François à Lampedusa, en termes politiques italiens, allemands ou français, a fortiori britanniques, était d’extrême gauche. Ce n’est pas avec un discours d’extrême gauche qu’on obtient « une standing ovation » au Parlement européen. Si Bergoglio avait débarqué en brandissant sa croix pastorale en bois de barque à clandestins et en vociférant : « Vergogna, vergogna ! Qu’as-tu fait de tes frères migrants et de tes sœurs migrantes ? », il aurait embarrassé beaucoup de monde.

 

DISCOURS TOUS PUBLICS

 

Que Bergoglio ait voulu plaire à son public, on en a la confirmation si l’on prend la peine de comparer son discours au Parlement européen avec son second discours de Strasbourg, devant les instances oligarchiques du Conseil de l’Europe, qui œuvrent depuis des lustres pour interdire aux États toute résistance au déferlement migratoire : c’est spécialement le rôle de la Cour européenne des droits de l’homme, à laquelle Bergoglio a rendu hommage (à l’en croire, elle « constitue en quelque sorte la “conscience” de l’Europe pour le respect des droits humains »). S’il n’a pas cru, au Parlement européen, pouvoir se dispenser de mentionner « les enfants tués avant de naître », il a bien pris garde de ne pas en parler devant le Conseil de l’Europe, et pour cause. Le 1er novembre, plusieurs associations, dont le Centre européen pour le droit et la justice, avaient solennellement saisi le « commissaire aux droits de l’homme » du Conseil de l’Europe du cas des enfants qui survivent à un avortement tardif et qui sont routinièrement torturés et assassinés – les descriptions sont à peine soutenables. Ce commissaire avait répondu, le 19 novembre, que la question ne le concernait pas. En juillet dernier, le Comité des ministres du Conseil de l’Europe avait déjà refusé, « faute de consensus », de déclarer si, oui ou non, ces nouveau-nés avaient des droits. Dans un pareil contexte, la moindre allusion à l’avortement aurait pu vexer certains : Bergoglio ne voulait vexer personne. Devant ce public d’immigrationnistes déclarés, il a préféré prôner « l’accueil des migrants, qui ont besoin d’abord et avant tout de l’essentiel pour vivre, mais principalement que leur dignité de personnes soit reconnue ». Pas un mot ici sur « les causes de l’immigration ».

 

UNE ALLOCUTION PREPAREE AVEC UN SOCIAL-DEMOCRATE

 

Relevant que, devant le Parlement européen, l’immigrationnisme s’était fait discret, Piero Ostellino, l’éditorialiste du Corriere della Sera, en a déduit que François « avait récité un texte qui n’était pas de lui mais avait été écrit par quelqu’un d’autre ». D’après le vaticaniste du Figaro, Jean-Marie Guénois, les deux discours strasbourgeois ont été « préparés directement – fait exceptionnel – avec le président social-démocrate du Parlement européen, Martin Schulz, venu spécialement à Rome il y a quinze jours ». S’agissant de l’immigration, le discours de Bergoglio présente de fait des ressemblances frappantes avec la tribune de Schulz, lors des dernières européennes, en sa qualité de « candidat de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates » à la présidence de la Commission : « Pour une politique d’immigration (enfin) européenne » (parue en français dans Libération du 18 mai). Grandiloquence à propos des naufrages (« chaque vie perdue en Méditerranée est une tache sur notre civilisation ») ; appel à une législation nouvelle (« une approche systématique, avec des règles claires et une perspective à long terme, aurait des avantages pour l’Europe, mais aussi pour les personnes qui aspirent à travailler, à étudier, à entreprendre sur notre continent ») ; insistance sur les causes (« nous devons lutter contre les causes de l’immigration et non contre les immigrés »)… tous les éléments de l’« équilibre » que le FN célèbre dans le discours de Bergoglio étaient déjà dans la tribune de Schulz. On pourrait multiplier les parallèles : le discours comme la tribune évoquent l’Europe vieillissante, tous deux invoquent « la dignité humaine »... La tribune dénonçait nommément « populistes, racistes et xénophobes ». Le discours, prononcé en leur présence, s’est contenté de mettre en garde contre « les extrémismes », sans plus de précision. Tout le monde a compris : « allusion implicite », a noté la très sérieuse Neue Zürcher Zeitung, « aux forces d’extrême droite et de droite populiste qui, lors des élections européennes de mai, ont gagné de nombreux sièges ». La tribune de Schulz, qui fit sa scolarité dans l’enseignement catholique juste après Vatican II, citait du reste explicitement Bergoglio, et sa poéticaillerie larmoyante (« pour une Europe qui donne des réponses à ceux qui se lancent dans le voyage de l’espoir et, trop souvent, voient leurs espoirs périr dans les flots ») avait des accents typiquement cléricalo-conciliaires.

 

L’IDENTITÉ EUROPÉENNE SELON BERGOGLIO

 

De Lampedusa à Strasbourg, Bergoglio est passé de l’extrême gauche à la social-démocratie ou, si l’on préfère, de Mare nostrum à la nouvelle opération Triton (à laquelle il a implicitement donné sa bénédiction). Le changement n’est que de style. L’Europe reste sommée d’accueillir encore et toujours plus d’immigrés – tous ceux qui sont « en recherche d’un avenir meilleur ». L’appel à résoudre « les conflits internes » des pays d’origine, qui causent l’immigration, est pure hypocrisie. Si le régime de Kadhafi, juste avant qu’il ne fût renversé, put servir un peu de rempart contre l’immigration clandestine, c’était grâce aux accords italo-libyens et aux refoulements en mer prévus par ceux-ci. On sait avec quelle virulence ces accords furent dénoncés par tout le parti immigrationniste italien et européen, hiérarques conciliaires en tête, et comment ils valurent au gouvernement italien d’être condamné par cette Cour européenne des droits de l’homme si chère à Bergoglio.

 

La mention insistante de l’identité ne doit pas nous tromper. En France, il est vrai, le mot est devenu un moyen détourné de se déclarer hostile à l’immigration sans se retrouver immédiatement devant les tribunaux. Certains, comme Ivan Rioufol sur son blogue du Figaro, ou mes amis de la rédaction de Novopress, ont donc cru voir une contradiction dans le discours de François : comment peut-on prôner à la fois l’accueil des clandestins et l’affirmation de l’identité européenne ? Mais ce n’est évidemment pas dans ce sens que Bergoglio parle d’identité. Il n’est que de reprendre son discours au Conseil de l’Europe : il faut, y lit-on, « sortir des structures qui “contiennent” sa propre identité afin de la rendre plus forte et plus féconde dans la confrontation fraternelle de la transversalité ». Et encore : « conjuguer avec sagesse l’identité européenne formée à travers les siècles avec les instances provenant des autres peuples qui se manifestent à présent sur le continent ». Le jargon est épais mais il n’est pas difficile à traduire : l’identité de l’Europe, aujourd’hui, c’est le métissage. Renaud Camus, avec sa sensibilité d’écrivain, a parfaitement saisi le renversement sémantique opéré par François : « comme si, a-t-il noté sur Boulevard Voltaire, l’identité de l’Europe, c’était l’auto-effacement, le consentement à la submersion, l’amour du Grand Remplacement ».

 

Certains s’y laissent tromper de bonne foi. D’autres entendent ce qu’ils ont envie d’entendre. D’autres encore, en même temps qu’ils nient la réalité du génocide européen en cours, croient habile de se dire en plein accord avec Bergoglio. Le résultat, en tout cas, est d’accréditer toujours davantage la thèse, promue avec acharnement par les media, selon laquelle le clergé conciliaire et singulièrement « Pape François » constitueraient, sur les questions d’immigration, la suprême autorité morale. Comme on aurait voulu que Philippot, face aux inquisiteurs de Canal Plus, eût eu le courage de répondre que Bergoglio, en attirant des masses de malheureux par ses gesticulations médiatiques puis par la criminelle opération Mare nostrum dont il fut l’inspirateur, portait dans les noyades en Méditerranée une terrible responsabilité !

 

« Dans la crise politique qui se prépare peut-être », concluait Alain Besançon dans Commentaire, « nous savons maintenant dans quel camp se rangera l’Église catholique française (NDLR : en fait l’église conciliaire). C’est utile à savoir ». S’il ne s’agissait que de crise politique ! Dans la guerre ethnique qui a commencé, les grands-prêtres conciliaires et leur Bergoglio sont dans le camp des assassins de l’Europe. Il est vital de ne jamais l’oublier.


 

 

 

source : Rivarol via Tradinews

 

 

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 14:05

Monseigneur Lefebvre (FSSPX) à propos de l'œcuménisme

 

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Mgr Lefebvre

 


 

 

 

 

 

 



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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 18:57

Secte Conciliaire / Oecuménisme :Après Jean-Paul II qui embrasse un Coran; voici François qui prie dans une mosquée

 

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14 mai 1999 - Jean-Paul II embrasse le Coran au Vatican

 

François prie dans la Mosquée Bleue d'Istanbul

 

Ce n'est pas la première fois que François fait preuve d'hérésie concernant les musulmans (voir La Porte Latine , voir la video "François embrasse les pied d'une musulmane", voir Medias-Presse-Info ).

 


 

 


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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 19:23

24 Novembre 1897, naissance de Monseigneur François Ducaud-Bourget, organisateur de la prise de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

 

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Mgr François Ducaud-Bourget, organisateur de la prise de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

 

Germain Joseph Pierre Marie Maurice Ducaud est né à Bordeaux le 24 novembre 1897.

 

Il reçoit le prénom François lors de son entrée dans le tiers ordre franciscain.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’abbé Ducaud-Bourget aide des réfugiés à passer en Espagne. Il en est décoré à la libération.

 

En 1946, il est nommé chapelain de l’Ordre de Malte, et, toujours pendant le pontificat de Pie XII, prélat honoraire du Vatican, ce qui lui vaut l’appellation de « Monseigneur ». Cette appellation lui sera retirée plus tard, après ses différends avec l’archevêché de Paris.

 

Ses fidèles continuent toutefois de nommer « Monseigneur » le prêtre redevenu officiellement « l’abbé » Ducaud-Bourget. Il est vicaire de la paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des rois de France, près du Louvre de 1945 à 1954, période où il anime un salon littéraire, et dirige la revue de l’Union universelle des écrivains catholiques « Mâtines », salon qui est fréquenté par de nombreuses personnalités, dont Marie-Thérèse Eyquem qui collaborera à sa revue « Mâtines ».

 

Prêtre de l’archidiocèse de Paris, à la suite du IIe concile œcuménique du Vatican, considéré comme gênant par les autorités diocésaines, il est nommé aumônier de l’hôpital Laennec.

 

Au début, il célèbre sa messe en privé après la messe « officielle » de la chapelle de l’hôpital. Mais « sa » messe ne reste pas longtemps confidentielle.

 

Expulsé en 1971, suite à des pressions politico-syndicales, il organise le 27 février 1977 la prise de l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet, après des années de longues négociations sans succès avec l’archevêque de Paris, le cardinal François Marty, pour obtenir un lieu de culte où la messe tridentine serait seule célébrée.

 

 

En 1983, il demande à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X de lui donner un successeur en la personne de l’abbé Philippe Laguérie.

 

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Il décède à Saint-Cloud le 12 juin 1984.


Il est enterré dans le déambulatoire de l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Un buste à son image surplombe sa pierre tombale.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 20:05

Déclaration du 21 Novembre 1974 de Monseigneur Lefebvre (FSSPX)

 

Mgr-Lefebvre

Mgr Lefebvre

 


 

 

source : Dici

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 15:03

conférence sur la "thèse de Cassiciacum", par l'abbé Francesco RICOSSA (Sodalitium), le 30 Novembre 2014

 

 

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l'abbé sédéprivationniste Francesco Ricossa (Institut Mater Boni Consilii / Sodalitium)

 

La Thèse de Cassiciacum (de Monseigneur Guerard des Laurier) hier et aujourd'hui,

L'Eglise aux temps de Jorge Mario Bergoglio

 

Par M. l'abbé Francesco RICOSSA,

directeur de la revue Sodalitium.

 

Dimanche 30 novembre 2014

 

A l'Espace Dubail

18 Passage Dubail, 75010 Paris

(Métro Gare de l'Est, parking payant au n°14 Passage Dubail)

 

Programme des trois conférences l'après-midi :

- 14h45 : La Thèse de Cassiciacum hier : la genèse et les raisons d'une position théologique

- 16h15 : La Thèse de Cassiciacum aujourd'hui : la situation de “l'évêque de Rome” Jorge Mario Bergoglio

- 17h30 : Les objections à la Thèse de Cassiciacum

 

Entrée libre, participation libre aux frais.

Assistance à toutes ou parties des conférences

Temps libre entre chaque conférence.

Possibilité de garderie pour les enfants (sur demande préalable).

 

 

 

 

 

source : Sodalitium


 

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"Ne croyez pas que je sois venus apporter la paix sur Terre. Je ne suis pas venus apporter la paix; mais l'épée." (Matthieu 10:34)

"et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie." (Luc 14:23)

"Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom" (Luc 21:16)

"On mettra la main sur vous, et l'on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues; on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom" (Luc 21:16)

"Dieu vomit les tièdes"

"Que toute personne soit soumise aux autorités supérieur; car il n'y a point d'autorité qui ne viennent de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C'est pourquoi qui s'oppose à l'autorité, résiste à l'ordre que Dieu  a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes" (Romains 13:1)

"Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile, je remplirai le nombre de tes jours" (Exode 23:26)

"Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras point à son égard comme une créancier, tu n'exigeras de lui point d'intérêt" (Exode 22:25)


« Voter socialiste, c'est voter contre Dieu. Le programme socialiste fait frémir les enfants » (Monseigneur Lefebvre)

A propos de Pinochet « Dès qu'un homme se lève pour sauver son pays du communisme et qu'il rétablit l'ordre chrétien, on fait tout pour le discréditer. Il n'y a pas un pays où l'on puisse circuler aussi librement qu'au Chili. » (Monseigneur Lefebvre)

"Le mythe tant caressé de l'égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu'un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité." (pape Léon XIII)

"Face à la colonisation islamique de la France, je crois que la laïcité est un bouclier en carton pâte, et j'irai même plus loin, je pense que la laïcité est le cheval de Troie de l'islamisation. C'est donc par l'affirmation de l'identité française, de la culture française, et du lien entre la France et son héritage chrétien, que nous pourrons répondre au défi de cette islamisation galopante." (Carl Lang)

"Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur" (Mussolini)

"Je ne compte pas demander pardon à qui que ce soit. Au contraire, ce sont aux autres de me demander pardon, les marxistes, les communistes" (Pinochet)

" On ne peut dialoguer ni avec les francs-maçons, ni avec les communistes, car on ne dialogue pas avec le diable ! " (Monseigneur Lefebvre)

" Votre innovation du PaCS, c’est tout simplement le retour à la barbarie. Vous vous inscrivez dans la suite de ceux qui, pour saper la société, ont commencé par saper la famille. La loi la mieux établie de notre vieille civilisation, vous vous apprêtez à la violenter ! Vous touchez là aux fondements de la société ! Mais un jour les victimes se lèveront et se tourneront vers vous en vous disant, une expression terrible : vous êtes le socialisme démolisseur ! " (Philippe de Villiers)

"Il n'y a pas de contraception d'urgence, cela n'existe pas." (...) vous substituez à un principe de précaution un principe de destruction en lançant une véritable guerre chimique contre l'enfant à naître" (Philippe de Villiers)

"On ne peut pas ignorer que le seul fait tangible repérable, permettant de déterminer le commencement de la vie humaine correspond à sa conception. Notre législation ne reconnaît pas l'avortement comme un droit des femmes." (Philippe de Villiers)

" La protection de la vie des sans-voix plutôt que l’eugénisme et l’avortement, la protection de la vie des malades plutôt que la seringue empoisonnée de l’euthanasie " (Philippe de Villiers)


"Tout le régime d'enseignement désigné sous le nom de laïcité représente un système complet d'embrigadement et de domestication des intelligences et des consciences populaires." (Charles Maurras)

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